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​Mode : vers un recul de 1,4 % de la consommation en 2017

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1 déc. 2016

Alors qu'il table d'ores et déjà sur un recul de 1,8 % sur l'année en cours, l'Institut Français de la Mode anticipe une nouvelle chute de 1,4 % de la consommation de textile-habillement en 2017. Une mauvaise nouvelle pour un marché ayant déjà perdu 12 % de sa valeur entre 2007 et 2015.

Les ventes françaises d'habillement devraient à nouveau chuter en 2017 - DR


Selon les chiffres présentés lors de la journée Perspectives Internationales Mode&Textile 2017 de l'IFM, la France s'en tire ainsi moins bien que le Royaume-Uni, qui progresse cette année de 0,2 %, et devrait reculer de 0,5 % l'an prochain. Et à peine mieux que l'Italie (-1,5 % et -1,4 %). L'Hexagone ne connait cependant pas le sort de l'Allemagne (-2,5 % et -1,2 %) et de l'Espagne (-3,1 % et -1,7 %). 

Sur la période de douze mois terminée fin octobre, la consommation française de textile-habillement s'inscrit ainsi en recul de 2,3 %, en raison de ventes difficiles durant la période des fêtes 2015, et d'un terrible mois de septembre 2016. La chute touche particulièrement l'habillement femme (-3,3 %) et le linge de maison (-2,4 %), l'homme (-1,2 %) et l'enfant (-0,9 %) étant davantage préservés.

"La part de l'habillement dans le budget des ménages (3,9 % en 2015) est pris en tenaille entre des dépenses obligatoires, comme le logement (26,5 %), et les dépenses liées au mode de vie, avec la hausse des dépenses dédiées aux loisirs (8,4 %) et à la communication (2,6 %). Ce dernier poste arrive presque désormais au niveau de celui de l'habillement, dont on peut penser qu'il sera prochainement dépassé", pointe Gildas Minvielle, directeur de l'Observatoire Economique de l'IFM.

Interrogés sur les raisons pour lesquelles ils ont réduit leur consommation d'habillement, les Français pointent ainsi en priorité un problème de budget (39 %), l'existence d'autres priorités (31 %), et le fait d'être déjà équipé (27 %). Arrivent ensuite une prudence quant aux dépenses (23 %), les placards déjà pleins (20 %), et la hausse des prix de vente (16 %). A noter que certains indiquent en outre que les collections ne leurs plaisent pas (6 %), qu'attentat et climat social n'ont pas encouragé les achats (5 %) et que la météo n'a pas motivé ces dépenses (4 %).

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