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11 juil. 2007
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Arena aux nouvelles de ses ex-salariés de Libourne

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11 juil. 2007

Que sont devenues les 169 personnes de l’usine d’Arena à Libourne ? Aux mains du fonds d'investissement italien BS Private Equity, la marque de maillot de bain aux trois losanges détaille dans un communiqué les résultats de son Plan de sauvegarde de l’emploi (PSE). La griffe s’était engagée à reclasser 100 % de ses salariés.


Manifestation d'employés de l'entreprise de textile Arena, le 24 janvier 2007 aux abords de l'Assemblée nationale à Paris - Photo : Dominique Faget/AFP

Le transfert de la production d’Arena en Chine et en Grèce avait fait grand bruit en mars dernier. D’autant plus qu’il est intervenu dans les derniers jours de l'élection présidentielle, et alors que l'égérie d'Arena Laure Manaudou enchaînait les victoires en grand bassin.

Pour adoucir le choc et venir en aide aux personnes licenciées, la marque avait alors proposé un programme de remise à niveau. Une formation de 90 heures portant sur la bureautique, les langues ou encore la culture générale, et financée en partie par le Conseil Régional.

Dans un communiqué, Arena indique que sur 161 anciens salariés (huit des 169 employés n'ont plus fait partie du personnel entre l'annonce du plan social et la fermeture du site suite à des départs en retraite et à la fin de CDD), cinquante-neuf ont désormais une « solution identifiée » à leur licenciement : ils sont trente et un à s’être dispensés de recherche d’emploi, principalement en raison d’un âge trop proche de la retraite. Huit autres ont retrouvé un travail avant la création des structures d’aide, pour certains chez Arena France. Et onze sont désormais en CDI ou CDD de plus de six mois grâce à l’aide de l’antenne emploi de l’entreprise.

Quant à la grande majorité des salariés, ils poursuivent à ce jour leur recherche d’emploi. Sur quatre-vingt-quatorze personnes, cinq effectuent un bilan de compétence, vingt-sept définissent leur projet professionnel et soixante-deux sont en « phase active de reclassement », indique le communiqué. Six autres anciens employés auraient quant à eux pour projet de créer leur propre entreprise.

« Arena a bien saisi que son développement passe par une meilleure présence à l’international », explique le communiqué qui précise : « La distribution constitue un axe essentiel pour garantir l’homogénéité, la notoriété et l’image de la marque dans le monde. Arena Group a donc choisi de transformer en contrat de distributeur les licences qu’il avait accordées ». L’entreprise a aussi élargi le cadre géographique de trois filiales historiques que sont l’Italie et l’Allemagne (Suisse,Autriche et Pays-Bas) ainsi que l’Hexagone (Belgique et Luxembourg). Pilotés par Arena Distribution à Tolentino en Italie, de nouveaux distributeurs anglophones rejoignent Arena, de l’Australie et la Nouvelle-Zélande, à l’Amérique du Nord et l’Angleterre en passant par l’Afrique du Sud.

Arena a réalisé 77 millions d’euros de chiffres d'affaires en 2005. Un résultat satisfaisant qui a alimenté les vives critiques adressées à la société dès l'annonce en novembre 2006 de l'arrêt de son activité industrielle française. Le motif invoqué ? Un manque de compétitivité du site.

« Dans un marché du bain difficile, éclaté, aux acteurs multiples, Arena veut faire la différence en innovant » et « veut permettre à chacun de s’exprimer et notamment les athlètes qui font rêver tels Laure Manaudou, héroïne de la natation et égérie de la marque. Les prochains Jeux Olympiques en témoigneront » promet le communiqué.

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