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12 juin 2018
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Astrid Préel définit une nouvelle saisonnalité avec ses rendez-vous mode

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12 juin 2018

C’est en 2017 que Marie-Astrid Guillon lance sa griffe Astrid Préel. Pour trouver les financements nécessaires à ses premières productions, l’entrepreneure se tourne vers la solution crowdfunding et lance une campagne sur Ulule. Elle y propose alors son désormais best-seller "Romy, le gilet parfait", au prix de 65 euros. Confectionné pour être porté ouvert, en guise de top ou encore à l’envers, il permet à la créatrice de remplir ses objectifs (100 modèles vendus) en huit heures. Au final, ce sont 270 pièces qui partent lors de ce premier rendez-vous signé Astrid Préel.
 

La marinière Coco d'Astrid Préel - Astrid Préel


« Pour lancer une marque, Ulule, c’est génial. Pas besoin de faire de site, pas de problème avec les moyens de paiement, il faut juste réaliser un beau shooting, travailler ses textes et assurer sa promotion sur les réseaux sociaux. J’envisage tout à fait, si un jour je veux lancer des pièces plus onéreuses, de réutiliser le financement participatif », explique Marie-Astrid Guillon.
 
Avant de débuter en solo, l’entrepreneure a travaillé chez Antik Batik, Yves Saint Laurent sous Stefano Pilati et a été la première salariée de Sézane. « Travailler à la production dans une maison de luxe de l’envergure de Saint Laurent puis dans une start-up inspirante comme Sézane, à chaque fois à la production, m’a donné le goût des vêtements bien construits et m’a permis de rencontrer énormément de fournisseurs, qui se sont avérés très utiles lorsque j’ai monté Astrid Préel », précise la créatrice.

Parce que Marie-Astrid Guillon tient à le souligner, Astrid Préel est avant tout une histoire de confiance et de relations humaines. C’est son expérience dans le milieu qui a encouragé les fournisseurs et les producteurs à la suivre dans son projet. « En tant que jeune marque, ça peut être très compliqué de trouver des usines prêtes à produire en petite quantité ». D’autant plus qu’elle n’a pas l’intention, à l'avenir, d’augmenter le nombre de références par collection.
 
La créatrice, qui met en ligne tous les trois mois un rendez-vous et suspend son site lorsque celui-ci arrive à son terme, a à cœur de proposer un ou deux essentiels du vestiaire féminin (le gilet, la petite robe noire, la marinière, la robe d’été…) autour desquels gravitent trois ou quatre autres pièces. Pour le troisième rendez-vous, accessible sur le site Internet de la griffe depuis le 7 juin 2018, Marie-Astrid Guillon a imaginé en guise de modèles phares une marinière revisitée disponible à 55 euros et une robe estivale en coton léger vendue à 60 euros, ainsi que des tee-shirts inspirés du cardigan Romy, une série de bijoux dorés à l’or fin et le fameux cardigan Romy décliné dans une nouvelle couleur.
 
Ces mini-collections témoignent de la volonté de Marie-Astrid Guillon d’éviter une surabondance de propositions et de consommation. Celle qui est aussi l’une des trois associés de la jeune marque d’accessoires masculins Atelier Particulier entend se démarquer par cette démarche du reste de ses concurrents. Pour l’expliquer à ses clientes, elle n’hésite pas à détailler dans des posts à la première personne publiés sur son site sa carrière, ses inspirations et les raisons d’exister d’Astrid Préel.
 
Si pour la suite, Marie-Astrid souhaite conserver un canal de distribution direct, via Internet et pourquoi pas, un jour, en ayant sa propre boutique, elle n’envisage pas du tout de passer par des distributeurs. En revanche, du 12 au 23 juin, elle présentera son premier pop-up store au 8 de la rue Richaud à Versailles, chez Capsule Market, et réfléchit à l’idée d’organiser des ventes privées chez des particuliers.

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