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BCBG Max Azria : les 138 salariés français fixés sur leur sort ce mercredi

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5 sept. 2017

Etape importante pour la filiale française de BCBG Max Azria, dont l’audience de liquidation se tient ce mercredi 6 septembre au tribunal de commerce de Romans-sur-Isère. 138 emplois sont menacés, dont une cinquantaine au siège de Mercurol, dans la Drôme.


BCBG Max Azria


L’entité française avait été placée en redressement judiciaire en mars dernier, conséquence de la mise en faillite de sa maison mère aux Etats-Unis. Depuis, une partie de l’activité américaine a été reprise par Global Brands et Marquee. Il ne s’agit pas du premier coup d’arrêt pour le groupe BCBG dans l’Hexagone, qui avait décidé en 2013 de stopper l’enseigne française Manoukian, acquise en 2005, entraînant alors le licenciement de près de 175 personnes.

En France, le pôle BCBG Max Azria pilote encore 11 magasins sous enseigne BCBG, dont trois magasins d’usine, mais aussi une unité Hervé Léger et un magasin d’usine Hervé Léger. Elle pilote aussi 13 magasins en Europe (Belgique, Luxembourg, Suisse, Espagne, Portugal, Maroc et Allemagne).

La filiale conserve de très belles adresses, notamment à Paris (Ternes, rue du Bac, Madeleine et Victor Hugo), mais aussi à Lyon, Bordeaux, Cannes ou Saint-Tropez, tandis que le point de vente Hervé Léger est situé rue Cambon (Paris 1er), ce qui pourrait intéresser d’éventuels acquéreurs.  

Plusieurs offres de reprise ont été formulées, notamment une émanant des dirigeants de l’entreprise, portant le projet de reprendre environ 80 % du personnel et de créer une nouvelle marque sur les cendres de BCBG, en visant une distribution française et européenne. Le risque de liquidation est néanmoins toujours envisageable, puisque la faisabilité et les financements doivent être validés par le tribunal. 

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