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Clémentine Martin
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3 mars 2018
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Balmain : un univers holographique tout droit sorti de Mad Max

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Clémentine Martin
Publié le
3 mars 2018

L’Hôtel de Ville de Paris a vu défiler une armée de guerrières chics en matières métallisées holographiques et tissus argentés aveuglants chez Balmain.


Photo: Pixelformula


Après sept ans chez Balmain dans la droite ligne de l’ADN haute couture de la maison, le créateur Olivier Rousteing s’est permis une incursion dans le futur avec des PVC high-tech et des matériaux dignes de la conquête spatiale, décalés par une touche de folie très Tina Turner.
 
« Je suis un grand fan de Mad Max depuis toujours. Donc j’ai voulu une femme futuriste. Une guerrière, une femme forte qui n’a peur de rien. Qui repousse les limites. Le plus grand luxe, pour moi, c’est de me sentir libre dans la mode ! » s’est exclamé Olivier Rousteing, embrassant Farida Khelfa et Olga Kurylenko.

Il a choisi d’ouvrir le défilé avec un pantalon évasé et un top ajusté, qui auraient pu paraître classiques s’ils n’avaient été taillés dans du polyester reproduisant l’argent liquide, reflétant les gigantesques fresques du plafond de l’Hôtel de Ville parisien.
 
Alors que résonnaient les notes émouvantes de « You Keep Me Hangin’ On », de Kim Wilde, c’est un ballet impressionnant de mannequins qui a commencé sur le podium, entre blazers holographiques et psychédéliques portés avec des pantalons en PVC noir et robes de soirée lumineuses couleur citron vert. Toutes les tenues étaient résolument habillées, qu’il s’agisse des combinaisons couleur chair semi-transparentes en mousseline ou des robes bandages ornées du logo de la maison. Personne n’avait l’air habillé pour aller travailler.
 
Olivier Rousteing est connu pour ses talents d’artisan en broderie et ornements de perles, mais ce défilé jouait beaucoup sur les nouveaux matériaux comme le PVC. En dépit des matières brillantes, le créateur a réussi à maintenir des silhouettes racées et élégantes.
 
« Cela fait sept ans que je suis chez Balmain. Je suis passé par toutes sortes d’expériences et de critiques, dont certaines plutôt haineuses. Mais aujourd’hui, je me sens en paix, car Balmain est une marque puissante à l’identité forte. Et je suis fier de ce que je fais », a-t-il déclaré, visiblement ému, une veine palpitant sur sa tempe.

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