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Buying Show, un nouveau salon virtuel aux ambitions mondiales

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3 juin 2016

Buying Show compte bien rapidement devenir un référent des salons professionnels en ligne et emmener dans l’aventure des organisateurs de salons physiques. Lancé en janvier dernier, d’abord en anglais, puis en italien, français et allemand, il déploiera la semaine prochaine sa version espagnole. Et vise pour le printemps 2017 l’Asie, Corée et Japon en tête, avant de traverser l’Atlantique à l’automne suivant. 

Ivan Herjavec, fondateur de Buying Show


Il faut dire que le fondateur connaît bien les acheteurs européens. En effet, Ivan Herjavec a entre autres été distributeur Lacoste et licencié Ellesse. Derrière son concept de salon, une idée simple : la mise en réseau des acheteurs/détaillants. En clair, une marque qui s’inscrit ne paiera qu’une commission sur les commandes passées par les nouveaux clients, gagnés grâce au salon. En échange, elle emmène aussi ses acheteurs existants. « Nous apportons une aide de consultant également. Ce n’est pas seulement un logiciel qui remplace les hommes et leur savoir-faire », commente l’entrepreneur, qui a convaincu Rocket Internet d’entrer à son capital à hauteur de 8 % et ce dès le départ.

Surtout, l’équipe sélectionne les détaillants indépendants et enseignes de grands magasins, conseille les marques dans la mise en place de leur showroom virtuel, etc. « C’est un outil de prise d’ordres. J’ai 20 ans d’expérience dans la mode... et l’idée du Buying Show date d’il y a cinq à six ans, mais ce n’était pas le bon moment », commente-t-il, en ajoutant que les salons physiques doivent se concentrer sur la mise en relation et des conférences pointues car, en deux jours, les détaillants ne peuvent pas passer commande.

Aujourd’hui, Buying Show revendique 200 marques (dont Trussardi, Lacoste, Florian Denicourt, Hip and Bone, MOA–Master of Arts, Grenson, Moose Knuckles...) et 1 000 détaillants dont KaDeWe, Seldfridges, la Rinascente, Harrods ou encore ViaLuisaRoma. Environ 40 % des acheteurs inscrits sont italiens, 25 % allemands, 10 % britanniques ou encore 3 % français et 3 % espagnols. 

A l'avenir, le salon, actuellement positionné contemporary fashion, veut s'élargir au luxe. Il négocie également pour proposer sa plate-forme aux organisateurs de salons physiques. Selon nos informations, Premium à Berlin et le Pure à Londres auraient manifesté leur intérêt.

En attendant, Ivan Herjavec compte bien atteindre à la fin de l'année les 100 salariés à Berlin, contre une vingtaine actuellement. Dans la capitale allemande, il pilote également d'autres marques directement.

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