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Casino : les ventes pénalisées par la France au 1er trimestre

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AFP
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18 avr. 2017

Le groupe de grande distribution français Casino a publié mardi un chiffre d'affaires en baisse de 3,9 %, à 9,32 milliards d'euros, sous l'effet d'un important changement de périmètre dû à des cessions à l'international.



En données pro forma, c'est-à-dire retraitées des cessions en Asie et des activités non-alimentaires au Brésil, les ventes ressortent en hausse de 11,6 %, tirées par l'Amérique latine, alors que la France reste en difficulté.

« Il s'agit de notre plus forte croissance depuis de nombreux trimestres. (...) Ces chiffres sont conformes à notre plan de marche et pour réaliser les objectifs que nous avions annoncés il y a quelques semaines », a expliqué le directeur financier de Casino, Antoine Giscard d'Estaing.

Le distributeur avait indiqué il y a un mois qu'il visait une croissance de son résultat opérationnel courant en France de 15 %, et de 10 % pour l'ensemble du groupe.

Sur le premier trimestre, Casino a bénéficié d'un effet de change favorable à hauteur de +10,1 %, et d'un effet essence de +0,3 %. L'effet calendaire a en revanche été pénalisant à hauteur de -1,8 % lié au décalage de Pâques sur le deuxième trimestre.

Retraité de l'ensemble de ces éléments, la croissance organique en pro forma du groupe est de +3,1 %.

L'Amérique latine, resserrée sur l'alimentaire à la suite de l'annonce du projet de cession de Via Varejo (l'enseigne de produits électronique du groupe), voit ses performances pro forma fortement augmenter, de +30,2 % (+7,7 % en organique), à 4,34 milliards d'euros.

Antoine Giscard d'Estaing n'a pas souhaité communiquer de calendrier concernant la cession de Via Varejo. « Nous sommes confiants dans notre capacité à mener cette transaction », a-t-il simplement déclaré, soulignant que la « valeur intrinsèque » de l'enseigne « ne peut qu'augmenter » au fur et à mesure du temps.

La France apparaît toujours fragile, régressant de 1 % (-0,5 % en organique), à 4,5 milliards d'euros, pénalisée par les hypermarchés et par la fermeture ou le passage en franchise de plusieurs magasins de proximité du groupe.

Enfin, le commerce électronique (e-commerce), réduit à CDiscount depuis le transfert du e-commerce brésilien à Via Varejo, enregistre sur le premier trimestre un chiffre d'affaires de 469 millions d'euros, en hausse de 1,5 % (+2,8 % en organique).

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