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5 avr. 2016
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Codentel : l’UIT Nord se positionne contre une reprise chinoise

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5 avr. 2016

Une semaine après que la justice a confié au chinois Yongsheng la reprise du dentellier nordiste Desseilles Laces, l’Union des Industries Textiles (UIT) du Nord annonce qu’elle soutiendra tout projet permettant de maintenir en Hauts-de-France le savoir-faire de Codentel, dont la justice doit désigner le repreneur le 7 avril.

AFP


« L’UIT Nord soutiendra donc toute solution qui permettra d’assurer la pérennité à court terme et à long terme de l’activité sur le territoire de la Dentelle de Calais-Caudry par des entreprises françaises pour une dentelle 100 % made in France », indique ainsi l’Union dans un communiqué.

Une prise de position qui s’inscrit dans la défense géographique du label Dentelle de Calais-Caudry. Mais qui semble également désigner sans la nommer la proposition de reprise de Codentel par Desseilles, désormais donc sous capitaux chinois.

« C’est une société avec laquelle nous voulions nous allier voilà un an, mais cela avait été plus complexe que prévu. Nos deux sociétés avaient été identifiées par une étude visant une mutualisation des ressorts », expliquait il y a quelques jours à FashionMag Premium le PDG Jean-Louis Dussart. « Nous officions pour des marques différentes, mais avec des métiers proches. Or Codentel n’en possède que deux et loue les autres, qui sont très proches de ceux utilisés par Desseilles. Nous pouvons donc mettre en commun nos structures et support de connexion tout en gardant deux identités distinctes. »

Yongsheng parle au final de 27 postes repris et 100 000 euros d’investissement. Holesco (Sophie Hallette), dont le projet de reprise de Desseilles n’avait pas été retenu, est sur les rangs pour reprendre Codentel, proposant d’y sauver 36 emplois sur 45 via une mise d’un million d’euros. Offre soutenue par la CGT, qui évoque par ailleurs qu’un sondage auprès des salariés irait dans le même sens.

Actuel gérant, Franck Duhamel est également candidat à la reprise, avec également 36 postes sauvés et 1,3 million d’euros investis. 

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