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Dim : le dialogue a été "privilégié", selon les syndicats

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15 sept. 2015

 Le dialogue social a été "privilégié" lors des négociations du plan social visant à supprimer 265 postes chez Dim, estiment les syndicats, tandis que celles-ci ont permis d'éviter les départs contraints et qu'un accord devrait être signé mercredi.

Campagne Dim


"Les négociations du PSE (plan de sauvegarde de l'emploi, ndlr.) ont été menées sans heurts, ni grève. On a surtout privilégié le dialogue social", a déclaré à un correspondant de l'AFP Pascal Labruyère, de la CFE-CGC, à l'issue d'un comité d'établissement mardi à Autun (Saône-et-Loire).

Un accord relatif au PSE de 90 pages a été finalisé entre les représentants du personnel et la direction. Il prévoit un ensemble de "mesures en faveur des départs volontaires permettant d'éviter les licenciements contraints" et de "modalités de mise en oeuvre des mesures de formation, d'adaptation, de reconversion et de reclassement", selon le délégué CFE-CGC Frédéric Besacier.

Parmi ces mesures, figurent notamment des indemnités de licenciement pouvant atteindre 100.000 euros pour les non-cadres et 130.000 euros pour les cadres, avec un seuil-plancher de 20.000 euros, ainsi qu'un congé de reclassement de 9 à 24 mois garantissant 80% du salaire brut.

Ce document sera "très vraisemblablement signé" mercredi lors d'une nouvelle réunion entre les syndicats et la direction au siège social du groupe à Rueil-Malmaison, dans les Hauts-de-Seine, a ajouté Frédéric Besacier.

"On a cherché avant tout à sécuriser le personnel menacé en essayant de donner un peu d'humanité à ce PSE", a estimé François Noblet (CFTC). Pour un autre représentant CFTC, Alain Germain, "des indemnités de licenciements ne combleront jamais la perte d'un emploi": "Notre challenge est que l'entreprise perdure car Dim fait partie de l'ADN d'Autun", berceau de la marque depuis 1956, où 164 postes seront supprimés, a-t-il dit.

Les premiers départs sont prévus pour "mi-janvier 2016", selon les représentants syndicaux.

En avril, le groupe textile américain HBI, qui avait racheté à l'automne 2014 DBApparel - comprenant notamment les marques Dim, Playtex, Wonderbra... -, avait annoncé un plan social touchant en Europe "environ 600 postes, principalement de cadres et techniciens". En France, selon les syndicats, le plan se traduira par la suppression de 265 postes chez Dim.

Les dernières réunions de négociations autour du PSE se tiendront en fin de semaine. Un nouveau comité central d'entreprise, qui portera sur la réorganisation du groupe et ses motifs économiques, est prévu jeudi à Rueil-Malmaison. Il sera suivi vendredi par un nouveau comité d'établissement à Autun.

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