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Clémentine Martin
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29 août 2018
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El Corte Inglés : Dimas Gimeno négocie son départ du groupe à 8,5 millions d’euros

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Clémentine Martin
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29 août 2018

El Corte Inglés sort d’une période trouble. Après des mois de turbulences, l’ex-président Dimas Gimeno a enfin conclu un accord avec le groupe et a accepté de quitter son siège au conseil d’administration, quelques heures avant d’en être évincé.


L’ex-directeur d’El Corte Inglés Dimas Gimeno - Europa Press


D’après le journal économique Expansión, Dimas Gimeno va toucher 8,5 millions d’euros d’indemnisation et son départ sera considéré comme volontaire dans le cadre de cet accord. Il cessera ensuite toute relation de travail avec le groupe espagnol.

La négociation s’est conclue quelques heures à peine avant que le conseil d’administration lui-même ne destitue l’ex-directeur de la société, comme il l’avait indiqué lors d’une réunion préalable à la journée des actionnaires qui a eu lieu dimanche dernier.

Les rebondissements n’ont pas manqué avant ce dénouement. À la fin du mois de mai, alors que la situation était déjà tendue, Dimas Gimeno avait réussi à esquiver la motion de censure lancée par ses cousines, les sœurs Marta et Cristina Álvarez, filles de l’ancien président de l’entreprise, Isidoro Álvarez.

Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Dimas Gimeno a dû renoncer à la direction de l’entreprise mi-juin et c’est Jesús Nuño de la Rosa qui le remplace depuis. Avant sa destitution, Dimas Gimeno avait annoncé qu’il contesterait la décision du conseil s’il décidait de le limoger. Et il a tenu parole.

Mais le pacte conclu avec le groupe prévoit le retrait de cette demande d’appel et l’ex-dirigeant va devoir s’y plier. En revanche, d’autres questions qui génèrent également des frictions dans la relation entre El Corte Inglés et Dimas Gimeno n’ont pas été abordées, comme sa volonté de séparer les actions de IASA (la société de gestion de patrimoine d’Isidoro Álvarez) en sa possession, soit 31 % au total.

Pour le moment, l’accord paraît dénouer un peu la situation et limite les liens de Dimas Gimeno avec le groupe de grands magasins à un statut de simple actionnaire de la société et toutefois patron de la fondation Ramón Areces.

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