Le groupe Fast Retailing (Princesse Tam-Tam, Comptoir des Cotonniers et Uniqlo) a vu ses revenus s’élever mais ses bénéfices chutés durant le semestre qui a précédé février dernier. Les ventes nettes se sont accrues de 19,1 % par rapport à l’année dernière pour atteindre 284,1 billions de yens (1,77 milliard d'euros).

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Les bénéfices d’exploitation tombent de 5,2 % à 43,1 billions de yens (268 millions d'euros) et les bénéfices nets de 14,6 % à 22,6 billions de yens (141 millions d'euros). Baisse due notamment aux dépenses associées à l’ouverture du nouveau global store Uniqlo de 3 300 m², le plus grand de la marque au monde, inauguré à Soho au cœur de New-York en novembre dernier et à un hiver bien trop chaud dont beaucoup ont souffert. Uniqlo a d’ailleurs prévu une ouverture, sa toute première en France, à Paris d’ici à quelques mois.

De leur côté, les marques françaises du groupe continuent d’afficher de bons résultats. Le Comptoir des Cotonniers peut se vanter d’une augmentation des ventes supérieure aux 15 % annoncés lors des prévisions. Des résultats qui confortent le groupe japonais dans sa volonté de maintenir sa concentration sur la France tout en poursuivant une expansion du réseau de distribution à l’échelle européenne et au Japon.

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Pour les prévisions du second semestre, le groupe espère consolider ses ventes nettes et table sur une augmentation de 19,9 % qui l’amènerait à 538,2 billions de yens (3,35 milliards d'euros). 4,4 % de plus sont attendus pour les bénéfices d’exploitation qui grimperaient alors à 73,4 billions de yens (457 millions d'euros) tandis que – 1,4 % est à prévoir pour les revenus.

Outre ce début d’année plutôt difficile, le groupe va devoir faire face au départ de quatre des membres de ses équipes dirigeantes. Frédéric Biousse et Elie Kouby, respectivement président-directeur général et directeur commercial de Comptoir des Cotonniers, devraient quitter la société cet été.

Bien que les porte-paroles de la marque n’aient pas confirmé ces départs, ils n’ont pas pour autant nié l’information. La date à laquelle ils quitteront leurs fonctions n’a pas encore été officiellement révélée, mais il semblerait qu’à leur départ, les deux hommes qui partageaient une vision commune de la marque, pourraient continuer à travailler ensemble.

Même constat du côté de Princesse Tam-Tam qui perd dans un même temps Loumia Hiridjee, fondatrice de la marque (avec sa sœur en 1985) et Mourad Amarsy, PDG de la marque depuis ses débuts.