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19 janv. 2017
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Hugues de la Chevasnerie (Bonpoint) : "Valoriser notre offre plus accessible"

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19 janv. 2017

Née à Paris en 1975 et détenue depuis 2007 par le holding familiale EPI, la griffe de mode enfantine Bonpoint affiche des objectifs élevés sur les quatre prochaines années. Hugues de la Chevasnerie, arrivé à sa tête il y a un an, entend doubler les ventes, aujourd'hui établies à un peu de plus de 100 millions d'euros, à l'horizon 2020. Il détaille pour FashionNetwork les axes de développement pour porter cette croissance. (interview à lire en intégralité sur FashionNetwork Premium)


Hugues de la Chevasnerie a pris les rênes de Bonpoint en décembre 2015 après avoir été président des parfums Burberry chez Interparfums. - Bonpoint


FashionNetwork : Quels sont les facteurs financiers vous permettant d'être aussi optimiste sur la croissance à venir de Bonpoint ?

Hugues de la Chevasnerie : Sur l'exercice 2016, dépasser les 100 millions d'euros de chiffre d'affaires nous a permis d'enregistrer une croissance de 12,5 % par rapport à 2015, une année où la griffe avait déjà enregistré un bond de l'ordre de 19 %. C'est important d'avoir une vision quotidienne du business, mais c'est aussi primordial de penser stratégiquement à plus long terme, de se donner un cap. Pour nous, il s'agit de doubler nos ventes à l'horizon 2020. C'est une très forte ambition. Il s'avère aujourd'hui nécessaire de prendre des risques, tout en envisageant la possibilité d'un échec. C'est comme cela qu'on avance.

FNW : Quels leviers de croissance avez-vous identifiés ?

HdlC : Accroître la notoriété de la marque et ainsi recruter de nouveaux clients s'impose comme un premier axe. Se faire connaître, et susciter l'envie de s'offrir un produit Bonpoint, un modèle exceptionnel, même si l'on ne bénéficie pas d'un portefeuille extensible. Aujourd'hui, les enfants ne sont pas forcément habillés en total look, mais l'on vient piocher chez différentes griffes, positionnées sur différents créneaux. D'où notre envie de conserver notre côté luxe et accessible à la fois, sans le côté guindé. Nous ne menons pas de campagne de communication dans les médias. Cela passe par un travail accru sur le volet digital (CRM notamment) et les réseaux sociaux. Citons par exemple notre défilé diffusé en live sur Internet depuis l'an passé.


Collection printemps-été 2017 - Bonpoint


FNW : Cette vision s'accompagne-t-elle d'une évolution des collections ? 

HdlC : Cela fait partie du travail sur l'image. Faire comprendre à de potentiels clients que, même si Bonpoint diffuse une ligne couture (lancée en 2015, ndlr) et des modèles féériques, c'est aussi des pièces de prêt-à-porter pour tous les jours. Des vêtements de cour d'école en somme ! Nous souhaitons valoriser notre offre plus accessible, soit des basiques qui véhiculent tout de même l'ADN de la marque, afin de séduire au-delà de notre clientèle habituelle. L'extension de notre champ d'action pourrait également se concrétiser du côté de la lunette ou des montres par exemple.  

A retrouver dans l'interview Premium : les ambitions en retail de la marque, en France et à l'export, la stratégie e-commerce...

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