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11 avr. 2017
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LVMH : mode et accessoires font s’envoler les résultats du premier trimestre

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11 avr. 2017

Le numéro un mondial du luxe LVMH a vu ses ventes progresser de 15 % au premier trimestre, à 9,88 milliards d'euros (+13 % en croissance organique), par rapport à la même période un an plus tôt. Soit un résultat supérieur au consensus établi par différentes agences d'informations financières, qui tablaient sur une croissance autour de 9 %.

Le dernier défilé Louis Vuitton, en mars, au Louvre - © PixelFormula


Toutes les divisons du groupe ont enregistré des croissances à deux chiffres. En particulier l'activité Mode & Maroquinerie de LVMH, qui affiche, entre janvier et mars, une progression de 15 %, que ce soit à taux de change courants ou en croissance organique, à 3,4 milliards d’euros.

Un très bon signe pour le groupe compte tenu de l’importance de cette division qui représente un tiers des ventes totales et est le principal contributeur aux profits de LVMH.

Cette dernière, qui abrite la marque phare Louis Vuitton, ainsi que d’autres maisons de luxe telles que, entre autres, Fendi, Berluti, Céline, Emilio Pucci, Givenchy, Kenzo et Loewe, a certainement bénéficié, comme ses concurrents, d’une base de comparaison très favorable.

L’an dernier, en effet, les résultats du premier trimestre avaient pâti d’une chute des achats en Europe suite aux attentats de novembre 2015 à Paris, souligne le groupe, qui du coup préfère se montrer prudent pour l’année en cours. « La tendance actuellement observée ne peut raisonnablement pas à ce jour être extrapolée à l’ensemble de l’année », note-t-il dans son communiqué.

Par ailleurs, le groupe est parvenu à s’appuyer sur la force de ses griffes pour surfer sur un contexte plus favorable dans le marché du luxe, via notamment la reprise des achats touristiques en Europe, en particulier au Royaume-Uni grâce à la baisse de la livre sterling. A cela s’ajoute le terrain récupéré en Asie, notamment avec un rebond de la consommation chinoise.

En attendant, LVMH met en avant dans son compte rendu trimestriel « l’excellent accueil » reçu par le dernier défilé de Louis Vuitton, organisé en mars dans la cour Marly au Musée du Louvre, la « bonne performance de Fendi, soutenue par ses lignes de maroquinerie et de prêt-à-porter », les « progressions de Céline, Kenzo, Loewe et Berluti ».

Il signale également l’acquisition, fin 2016, du malletier haut de gamme allemand Rimowa, dont l'activité « sera consolidée à compter du deuxième trimestre », dans le bilan du géant du luxe.

En revanche, la société ne détaille pas la situation de Marc Jacobs, en phase de réorganisation depuis quelques années. Tout juste indique-t-elle que la griffe du créateur éponyme new-yorkais « poursuit l’évolution de ses gammes de produits et sa restructuration ».

La rationalisation de l’offre de Marc Jacobs avec l’arrêt de certaines lignes ainsi que du réseau de vente, avec la fermeture de grands flagships comme celui de Milan, a certainement eu un impact positif sur les bons résultats de la division mode.

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