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20 mars 2007
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La lingerie Millesia et Nina Ricci en difficulté financière

Publié le
20 mars 2007

Fondé en 1994 par Daniel Perret, CCLC dépose le bilan. Détenteur de la marque de lingerie Millesia et licencié exclusif de Nina Ricci lingerie, le groupe français vient d’être placé en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Lyon et se voit soumis à une période d’observation de cinq mois. Un plan de sauvegarde pourrait être mis en place à l’issue de cette période.


Modèle Diamant Oriental par Millesia

Tout semble commencer en 2004, lorsque le groupe perd son distributeur allemand. Un coup dur quand on sait que l’export représente 60 à 70 % du chiffre d’affaires de CCLC qui réalisait alors 10 % de ses ventes outre-Rhin.

A la même époque, la direction déplore une augmentation considérable (+ 54 %) de l’importation de lingerie en provenance de Chine sur l’Europe. Et cela ne s’arrête pas là : CCLC qui tenait à concevoir 70 % de sa production en France se heurte à un coût de la main-d’œuvre beaucoup trop élevé.


Modèle Nina par Nina Ricci

Pour relever la barre et reprendre sa destinée en main, la direction multiplie les initiatives et prévoit notamment d’inverser la tendance en délocalisant sa production à hauteur de 70 %.

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