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21 févr. 2017
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LeMaille : une nouvelle griffe de maille venue d’Espagne

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21 févr. 2017

Après 20 ans à fabriquer pour les autres, Cesar et Javier Diaz ont décidé en 2016 de lancer LeMaille, leur propre marque de maille. Forts du succès rencontré en Espagne, les deux frères misent à présent sur l’export pour croître. Portée par cette ambition, la marque a exposé sa collection au dernier salon Who’s Next à Paris.

LeMaille se lance à la conquête de la France. - DR


« La France est notre premier pas dans notre stratégie de développement international. C’était une évidence car, en termes de logistique, c’est simple et nous savons que notre produit peut plaire dans l’Hexagone, explique Javier Diaz. Pour soutenir notre ambition, nous recherchons donc au minimum trois agents en France, qui auront pour mission de nous aider à nous implanter dans les grandes villes de province comme Lyon, Marseille ou Toulouse. »

Dans le détail, forte d’une collection de plus de 200 pièces essentiellement en laine, angora et cachemire, la marque, qui a adopté un positionnement moyen de gamme avec un prix moyen de 70 euros, vise un large public.

« Nous avons étudié notre prix pour qu’il soit le plus compétitif possible. Il est devenu indispensable de proposer un produit de qualité à un prix accessible car sur le segment petit prix, c’est impossible de concurrencer les marques de fast fashion… Alors que si le rapport qualité-prix est bon, il y a un vrai marché avec une cible qui va, avec une offre telle que la nôtre, de 20 à 50 ans », relève Javiez Diaz.     

Mais pour LeMaille, la France n’est qu’une étape. La marque entend très vite se développer en Italie puis aux Etats-Unis, son objectif final.

« Là-bas, le marché est énorme et moins sujet aux fluctuations économiques qu’en Europe. Nous recherchons cette stabilité… Bien sûr, nous pourrions également opter pour la vente en direct, mais cela a un coût et avec un monoproduit, cela n’a pas vraiment de sens. Quant au e-shop, nous préférons attendre d’avoir suffisamment de détaillants partenaires pour le développer avec eux », conclut Javier Diaz.

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