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21 févr. 2018
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Mes Demoiselles : la bohème s'enracine dans le paysage mode

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21 févr. 2018

L'expansion de la griffe folk haut de gamme Mes Demoiselles est bel et bien lancée. Après une année 2017 très rythmée, la marque française espère bien connaître une année 2018 aussi florissante et fait des projets dans ce sens. Après avoir ouvert en décembre dernier une boutique à Lille et un flagship rue Cambon à Paris, Mes Demoiselles a déjà calé ses douzième et treizième ouvertures, en France, pour commencer.


La nouvelle boutique ouverte rue Cambon en décembre dernier - Mes Demoiselles


C'est d'abord à Saint-Tropez, sur la place des Lices, que la griffe installera en avril prochain le style bohème qui caractérise ses collections, quelques semaines avant l'ouverture de sa première adresse corse, à Bastia. Des boutiques dans lesquelles la première collection bain, lancée pour le printemps-été 2018, sera forcément à propos.

Mes Demoiselles nourrit également de grandes ambitions à l'international. « Nous avons fortement accéléré aux Etats-Unis et au Japon ces dernières saisons », témoigne David Silbermann, cofondateur avec Anita Radovanovic, en faisant deux de ses plus gros marchés parmi son réseau mondial d'un millier de revendeur. « L'idée c'est maintenant d'y ouvrir nos boutiques. Plusieurs aux Etats-Unis, nous avons fondé notre filiale américaine pour cela, et une à Tokyo qui serve de vitrine, avant pourquoi pas de confier les futurs développements à des partenaires », détaille le dirigeant. La marque est ainsi en train de préparer des ouvertures à Los Angeles, deux, mais aussi à New York, dans le quartier de Soho.

Un projet florentin de longue date devrait également aboutir, après une première ouverture italienne à Milan il y a un an, tandis que la marque cherche en parallèle où s'implanter à Bordeaux et à Lyon, notamment. Un programme dense qui devrait donc totaliser douze à quinze ouvertures cette année, doublant le réseau de boutiques Mes Demoiselles. Des points de vente qui contribuent à valoriser la marque « car ils sont très forts en image, très personnels », selon David Silbermann, et qui ont donc également une incidence positive sur ses ventes en multimarques.

Outre le développement de son réseau de distribution, la griffe appuie sur l'accélérateur du côté de l'enfant, pour lequel elle a largement développé son offre et a augmenté le nombre de ses revendeurs, passant la centaine.

Une stratégie qui lui vaut de frôler désormais avec les 15 millions d'euros de chiffre d'affaires, grâce à un bond de 40 % réalisé en 2017.
 

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