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15 mai 2017
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Réard est paré pour sa relance dans l'univers du luxe

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15 mai 2017

Le printemps 2017 ou la résurrection de Réard. Créatrice du premier bikini en 1946, mais endormie depuis les années 1980, cette marque historique a été rachetée il y a quelques années par le businessman Richard Emanuel. L'Ecossais ayant fait fortune dans le secteur du mobile s'est lancé pour défi de réveiller Réard et d'en faire une griffe de « resortwear » de luxe internationale. 

Collection printemps-été 2017 - Réard


« Nous sommes partis d'une feuille blanche », témoigne Grégory Dalizon, directeur général de la marque, qui a rejoint le propriétaire et la directrice artistique, Céline Adler (ex-Huit, Princesse tam.tam), dans ce projet il y a un peu plus d'un an. Ensemble, ils ont construit un positionnement moderne pour la marque Réard, sur le segment luxe, en commençant évidemment par l'ADN maison : le maillot de bain féminin.

Avant d'élargir le spectre, notamment via des collaborations, Réard a donc lancé une première collection de 55 références. Une pièce ou deux pièces, majoritairement fabriqués en France, les maillots misent sur l'épure et la sophistication. La seule référence au passé est le bikini triangle vendu dans une boîte clin d'oeil et faisant office de prix d'entrée de la gamme, à environ 200 euros. 

La vente de la première collection démarre en ce mois de mai dans deux points de vente : le site marchand de la marque, qui sera lancé dans quelques jours, mais aussi le concept store parisien Colette. Celui-ci a obtenu l'exclusivité pour le lancement, un bonus en image pour la marque, qui élargira ensuite sa distribution à l'international (concept stores, grands magasins et certainement pop-up parisien de longue durée) pour la saison automne-hiver 2017.

Collection printemps-été 2017 - Réard


Car, d'emblée, Réard entend poser pour principe qu'elle n'est pas une marque estivale seulement. « Nos clientes potentielles expriment le manque d'une offre tout au long de l'année. L'autre point sur lequel nous voulons insister est le fitting, avec des structures invisibles dans chaque modèle (du 36 au 44, ndlr), tout en restant un produit très mode », affirme le directeur général, qui exerçait jusque-là dans l'industrie des textiles techniques, notamment utilisés par la lingerie et le balnéaire. La proposition pour l'hiver ne sera donc pas seulement une capsule, mais bien une véritable collection pour des clientes évoluant dans l'univers du luxe et des voyages.

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