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23 avr. 2018
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Reiko ouvre des boutiques vitrines pour asseoir sa notoriété en France

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23 avr. 2018

Quand, en 2009, Véli Weber, Bryan et Yoann Assouline se mettent à travailler sur Reiko, ils veulent devenir la référence française du bas pour femme. Cinq ans plus tard, les trois Marseillais ouvrent leur première boutique dans la cité phocéenne. En 2016, c’est toujours dans le Sud, à Aix-en-Provence, qu’ils inaugurent leur seconde adresse. La prochaine s’installera à Lyon en juillet prochain et promet de dévoiler un concept innovant, alliant digital et vente physique.
 

La collection printemps-été 2018 de Reiko - Reiko


Courant 2019, Bryan Assouline et Véli Weber, les deux seuls fondateurs encore à la tête de la marque et seuls propriétaires de Reiko, voudraient ouvrir un magasin à Bordeaux et un autre à Paris. Pour autant, ils ne souhaitent pas envahir le territoire français : « Le retail n’est pas là pour desservir notre réseau de 400 distributeurs hexagonaux, qui nous a permis de nous construire. Pour nous, le but de la vente physique est d’asseoir la notoriété de la marque, de communiquer sur son univers, explique Bryan Assouline. C’est aussi pour cette raison que nous avons ouvert récemment un corner de 50 mètres carrés au Printemps Haussmann, idéal pour nous faire connaître d’une clientèle internationale ».
 
A l’étranger justement, la griffe a inauguré en mars avec un partenaire un magasin à Athènes, son premier point de vente hors de France.Grâce à son implantation dans 22 pays (dont l’Espagne, les pays scandinaves et l’Australie),  Reiko réalise déjà 50 % de son chiffre d’affaires à l’export. Parmi les derniers marchés pénétrés, celui des Etats-Unis où la marque française s’est installée il y a un peu moins d’un an, avec un showroom sur chaque côte et un démarrage, selon Bryan Assouline, plutôt intéressant.

« Cette région représente un bon levier de croissance pour notre développement parce que la vente en gros y est très importante, précise Bryan Assouline. On se distingue des autres jeaneurs pour les mêmes raisons qu’en France. Nous proposons une qualité supérieure et des collections tendances à un tarif accessible qui fait de nous le premier prix du premium ».
 
Pour autant, en 2012, c'est grâce à leur collection de chinos, forte de 20 coloris différents, qu'ils réalisent 90 % de leur chiffre d’affaires. En 2014, ils décident de mettre l’accent sur le denim, qui fait leur réputation et leur permet en 2016 de développer l’esprit tailoring de la griffe, avec une ligne de costumes casual pour femme.

Si aujourd’hui la marque écoule 130 000 chinos par an, ce chiffre ne représente plus que 30 % de leurs ventes. Le denim a atteint une proportion similaire, tandis que le tailleur totalise 20 % du chiffre d'affaires. Le reste est réalisé par les quelques hauts et autres pièces de prêt-à-porter développés depuis 2013, dont la présence dans les collections devraient s'étoffer dans le futur. 
 
Avec 400 000 pièces écoulées en 2017, Reiko revendique un chiffre d’affaires en augmentation de 20 % par rapport à l’année précédente, tandis que le premier trimestre 2018 affiche déjà une hausse de 28 % versus la même période il y a un an.

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