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11 mars 2008
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Roberto Cavalli veut un partenaire et non un repreneur

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11 mars 2008

Roberto Cavalli ne veut pas vendre. Bien qu’il ait demandé au cabinet Merryl Lynch de recenser les divers acheteurs éventuels, le styliste italien a mis les choses au point dans la presse italienne : il ne compte pas céder sa maison mais cherche simplement un partenaire pour l’épauler dans son développement.


Roberto Cavalli lors de la soirée de lancement de sa collection H&M

« Le contrat passé (avec Merryl Lynch, ndr) ne m’oblige en aucune manière à vendre, et je pense plutôt que je le ferais au beau milieu d’une crise financière », a déclaré le créateur de mode dans une interview accordée au Milano Finanza.

Il y aurait à ce jour quinze acheteurs potentiels intéressés par Roberto Cavalli, révèle le titre de presse. Parmi eux, CVC Capital Partners, l’un des principaux fonds d’investissement privés estimé à 43 milliards d’euros et déjà bien implanté sur le territoire italien. Les groupes Blackstone et Carlyle auraient également fait part de leur intérêt pour une éventuelle reprise.

Mais avant une revente ou un partenariat pour Roberto Cavalli, encore faut-il s’accorder sur la valeur de l’entreprise. Alors que celle-ci estimait peser 2 milliards d’euros en novembre dernier, ses responsables ont eu le déplaisir de voir sa valeur réévaluée à un milliard d’euros par Merryl Lynch, qui justifie cet écart par la crise actuelle du secteur.

Roberto Cavalli ne l’entend évidement pas de cette oreille, et compte bien le faire savoir. « L’évaluation faite par Merryl Lynch sur ma société est bien trop faible, tonne ainsi le fondateur. Cette analyse n’a aucunement tenu compte du succès mondial que j’ai rencontré grâce à ma collection internationale pour H&M ».

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