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7 mars 2017
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Saint Laurent sommé de retirer des affiches "dégradantes" pour la femme

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7 mars 2017

L'Autorité de régulation professionnelle de la publicité (ARPP), qui a jugé « dégradantes » lundi les affiches de la dernière campagne publicitaire de Saint Laurent, a sommé mardi la maison de les retirer au plus vite.

L'un des visuels Saint Laurent incriminés - archiv


« En attendant que le jury de déontologie publicitaire de l'ARPP ne se réunisse vendredi, nous avons pris position, en écrivant à Saint Laurent, leur expliquant que les messages diffusés ne sont pas conformes aux règles déontologiques, en termes d'image et de respect mais aussi de représentation du corps », a indiqué à l'AFP Stéphane Martin, directeur général de l'autorité chargée de réguler la publicité. L'ARPP a ainsi demandé à Saint Laurent de « faire tout (son) possible pour faire cesser la diffusion, de retirer ces images ou de les changer », a précisé Stéphane Martin.

Deux affiches de la nouvelle campagne Saint Laurent, visibles à Paris, font polémique. Sur l'une, une femme apparaît jambes écartées, en talons et collants résilles. Sur l'autre, une jeune femme très amaigrie, sur talons aiguilles et patins à roulettes, est penchée sur un tabouret dans une position jugée explicite.

La maison Saint Laurent, contactée, n'était pas joignable mardi.

L'autorité a reçu via son site « 120 plaintes pour de multiples motifs » : « images dégradantes », « femmes-objets », « valorisation de l'anorexie » et « même incitation au viol, avec la notion des jambes écartées », a énuméré Stéphane Martin. « Infériorisation de la femme, (...) femme offerte... voilà la variété des images auxquelles ce type de campagne renvoie les jeunes publics, qui sont plus fragiles », a-t-il regretté.

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