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21 juin 2016
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Vetra puise au racine du workwear français

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21 juin 2016

Lorsque Claude Beerens crée Vetra en 1927, il ne se doute pas que des pièces de sa marque se retrouveront près de 90 ans plus tard dans les vitrines des boutiques mode pointues de Tokyo. Car Vetra est synonyme de labeur. Son nom seul est la contraction de VEtement de TRAvail.

Vetra revisite les vestes de travailleurs - Vetra


C'est donc pour équiper les ouvriers de différents types d'industrie que l'entreprise produit ses bleus et pantalons résistants. La société débute à Paris sur l'île Saint-Louis, puis, exode oblige avec la Seconde Guerre Mondiale, s'installe à Lude, à proximité de Tours. Vetra produit des vestes, mais aussi des jeans, et flirte même pendant un temps avec l'américain Lee, sans qu'aucun accord ne se concrétise.

Le tournant mode intervient dans les années 1990 avec l'intérêt croissant des clients japonais de la marque, qui apprécient à la fois l'histoire des produits, le savoir-faire et la production française. Vetra travaille son offre avec son partenaire local, Boy's Co, pour répondre au mieux à leurs attentes. Sous l'influence du Japon et des Etats-Unis, le workwear s'inscrit comme une tendance mode de fond.

Vetra, dirigée par Patrick Beerens, propose ainsi une offre de pièces fabriquées en France, aux belles variations de bleu, revisitant d'anciens modèles avec des matières clés. Elle présente une veste à col debout en toile ottoman, un veston en moleskine, une veste en jersey lourd à des prix entre 155 et 165 euros.

La marque revendique une présence dans une dizaine de pays, en particulier en Asie. Et sera présente sur le salon Man de Paris, du 25 au 27 juin, en compagnie d'Orcival, sa marque soeur spécialiste des marinières.

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