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Victoria's Secret : anges, push up et diamants pour le premier défilé parisien de la marque de lingerie

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1 déc. 2016

Des « anges » tout en jambes, à la crinière flamboyante, ont défilé mercredi soir en lingerie fine, pour le tout premier défilé parisien de la marque américaine Victoria's Secret, en présence de stars comme Stromae, Lenni Kravitz, Vincent Cassel, Azzedine Alia et Inès de la Fressange.


Les « Anges » de Victoria's Secret, le 30 novembre 2016 à Paris - AFP


Dans l'écrin du Grand Palais nimbé de violet, les top modèles les plus en vues du moment - Gigi Hadid et sa soeur Bella, Kendall Jenner, Adriana Lima, Lily Aldridge et Alessandra Ambrosio ont paradé en push up, porte-jarretelles et cuissardes devant un public trié sur le volet.

Ce défilé, qui sera retransmis à la télévision le 5 décembre dans 190 pays, attire généralement plusieurs millions de téléspectateurs. Un intérêt non démenti depuis 1995, année de sa création.


Le mannequin suédois Elsa Hosk au défilé Victoria's Secret, le 30 novembre 2016 à Paris - AFP


La recette de Victoria est assez simple : recruter des mannequins célèbres et très sexy (la Brésilienne Gisele Bündchen a longtemps porté les ailes de la marque), leur faire porter de la lingerie affriolante dans une mise en scène tapageuse entrecoupée de prestations musicales.

Cette année, c'est Lady Gaga, Bruno Mars et The Weeknd qui ont fait le show sur scène, après Rihanna et Taylor Swift les années précédentes. Perchée sur des bottes à semelles compensées, Lady Gaga a affiché sa complicité avec les mannequins qui défilaient à ses côtés dans des tenues où les plumes, les strass et les paillettes étaient à l'honneur.


Le mannequin brésilien Barbara Fialho, le 30 novembre 2016 au défilé Victoria's Secret à Paris - AFP


Un des temps forts a été l'apparition du « fantasy bra », un modèle unique de soutien-gorge paré d'émeraudes et de diamants porté par le top Jasmine Tookes. Montant : trois millions de dollars pour les déçues du coton et de la dentelle.

Outre la lingerie noire très sexy, la marque américaine en a profité pour dévoiler sa collection sportswear, un secteur dans lequel elle tente de s'imposer à grand renfort de chaussettes hautes et de brassières roses. Exotique, elle a également puisé son inspiration du côté de la Chine, avec un dragon porté sur les épaules en ouverture du défilé, ainsi que du côté de la Bavière, certaines tenues évoquant les tenues traditionnelles de cette région.

Rompant avec les us et coutumes du milieu de la mode, c'est avec le sourire que les mannequins ont défilé trente minutes durant, parées d'ailes, pour mériter leur surnom d'anges. Sur les réseaux sociaux, elles n'ont pas hésité à montrer les préparatifs du défilé - casting, essayages et entraînement sportif - et pour certaines, leurs balades dans Paris notamment au cabaret le Moulin rouge. Forte de ses 64 millions de fans sur Twitter, Lady Gaga a fait de même en évoquant les bleus causés par les répétitions du show.


Le top-model brésilien Alessandra Ambrosio, le 30 novembre 2016 au défilé Victoria's Secret à Paris - AFP


C'est la troisième fois depuis sa création que le défilé-événement traverse l'Atlantique. Il y a deux ans, il s'était déroulé à Londres. En choisissant la capitale de la mode, le groupe pourrait avoir envie de s'étendre, selon les observateurs. Il est actuellement présent en France uniquement via une petite boutique dans un aéroport parisien. Aux Etats-Unis, Victoria's Secret, numéro un du secteur, compte près de 1.000 boutiques.

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