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Wolford : la présidente du conseil de surveillance prépare une offre

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22 août 2017

Wolford ne voit toujours pas clair dans son avenir, mais de nouvelles pistes se dessinent. Au coeur du mois d'août, en même temps qu'elle publiait ses résultats définitifs pour l'exercice 2016-2017, la marque autrichienne de lingerie et chaussant de luxe a fait savoir que la présidente du conseil de surveillance, Antonella Mei-Pochtler, avait donné sa démission pour pouvoir participer à l'appel d'offres formulé par les principaux actionnaires.

Antonella Mei-Pochtler - DR


En effet, les propriétaires ont annoncé en juin dernier leur volonté de vendre tout ou partie de leur participation via des holdings familiales notamment. Wolford traverse une crise depuis plusieurs années et entame un nouveau processus de restructuration, après que le premier, conduit par l'ex-PDG Ashih Sensarma a échoué.

Les futurs actionnaires principaux devront ainsi financer largement leur plan pour Wolford. La marque connaît donc d'ores et déjà une candidate, Antonella Mei-Pochtler (ex-dirigeante de Boston Consulting Group), même si l'on ne connaît pas encore le montage de l'offre qu'elle prépare. Présidente du conseil de surveillance de la griffe depuis 2014, elle connaît bien les déboires récents de la marque mais aussi ses atouts potentiels.

Antonelle Mei-Pochtler estime même que son avenir s'éclaircit. « Avec une vision commune et le démarrage immédiat des mesures de restructuration, la sécurisation du financement et l'introduction d'un processus de vente, des conditions préalables importantes pour un avenir réussi de Wolford ont été créées », a-t-elle ainsi déclaré.

L'éclaircie ne devrait toutefois pas intervenir sur l'exercice qui vient de démarrer. Après avoir publié un chiffre d'affaires de 154 millions d'euros, en recul de 5 %, pour l'exercice clos le 30 avril dernier, un EBITDA négatif de -3,39 millions d'euros, les pertes nettes se sont finalement chiffrées à 17,88 millions d'euros. Un montant en ligne avec les prévisions de Wolford, compte tenu des coûts de restructuration, des impôts et de la dépréciation.

Pour le premier trimestre (mai-juin-juillet), les ventes ont progressé de 3 %. La marque autrichienne ne prévoit pas une croissance plus élevée pour le reste de l'exercice et s'attend de nouveau à des pertes, estimant que les premiers effets de la restructuration se feront sentir sur la période 2018-2019.

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