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20 juil. 2017
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Le groupe Etam enregistre un recul des ventes de 5,3 % au premier semestre

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20 juil. 2017

C'est peu de le dire que l'activité chinoise pèse sur le groupe Etam. En attendant une éclaircie espérée dans l'Empire du Milieu, fruit d'une vaste restructuration engagée cette année, le groupe français d'habillement et lingerie (Etam, 1.2.3) présente un double visage qui ternit sa bonne santé sur le Vieux Continent. Au 30 juin 2017, c'est une baisse de 3,2 % du chiffre d'affaires global que le groupe a déclarée pour le deuxième trimestre et de 5,3 % pour le premier semestre.

Collection automne-hiver 2017 - Etam


Il faut donc se pencher sur le détail de cette tendance baissière de 2017 : pesant pour les trois quarts de l'activité du groupe, l'Europe est terre de croissance pour Etam au deuxième trimestre. Sur les trois derniers mois, les ventes y ont en effet progressé de 4,7 %, et de 0,3 % à surface comparable et taux de change constant. Au premier semestre, c'est une croissance réelle de 3,4 % qui est affichée, mais un recul de 1,2 % à surface comparable et taux de change constant.

Si 1.2.3 a « déçu » sur la période, selon les termes de la communication du groupe, l'enseigne Etam, prêt-à-porter et lingerie confondus, a plus que compensé la décroissance de sa petite soeur.

Le vrai point noir du premier semestre reste encore et toujours l'activité du groupe en Chine. La baisse du chiffre d'affaires se poursuit au deuxième trimestre (-28,7 %, -20,2 % en comparable), portant celle-ci à -25,6 % sur les six premiers mois (-21,1 % en comparable). Un impact « significatif » donc pour le groupe, qui a enclenché un plan d'action « à caractère exceptionnel » pour rectifier le tir.

La nouvelle équipe nommée au printemps a entamé une « mission de revue stratégique » pour préciser la stratégie future. Des décisions ont déjà commencé à être appliquées : les fermetures de points de vente se poursuivent, avec 154 unités de moins sur 2 442 sur les six premiers mois, mais aussi la réorganisation logistique autour d'un seul entrepôt et l'accélération de la vente des stocks résiduels. Une restructuration qui concerne l'activité prêt-à-porter du groupe, puisque le dernier concept lingerie Etam y a lui fait l'objet d'ouvertures.

Le groupe connaît également par ailleurs un autre chantier : celui de l'OPA de la société Finora, de la famille Milchior, qui, associée aux familles Tarica et Lindemann, souhaite obtenir par là un retrait de la cotation en Bourse du groupe. L'opération de rachat des actions démarre ce 21 juillet avec un prix fixé à 49,30 euros par action et un délai de négociation de dix jours.

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