​Gilles Lasbordes (Première Vision Paris) : « Le grand danger était le changement d’identité » 

Auteur :

Matthieu Guinebault

Publié le
18 févr. 2015

Le salon Première Vision Paris a tenu du 10 au 12 janvier sa première session sous une identité nouvelle. Exit « Pluriel » au profit de « Paris », tandis que chacun des six salons est rebaptisé Première Vision, assorti du métier qui lui est propre (Yarn, Fabrics, Leather, Designs, Accessories et Manufacturing). Le directeur général du rendez-vous parisien, Gilles Lasbordes, évoque pour FashionMag.com l’accueil et le devenir de ce nouveau positionnement.
 

FashionMag.com : Quel constat tirez-vous de l’impact du changement d’identité sur cette édition ?

Gilles Lasbordes : Notre nouvelle « histoire de marque » a été plutôt bien ressentie par les visiteurs, qui ont relevé la plus grande cohérence du salon. L’édition a été plus active que le léger recul de fréquentation ne le laisse entendre, avec une activité soutenue et un rendez-vous qui reste massif. C’est encourageant car le grand danger de cette session était le changement d’identité. Mais les visiteurs ont vite trouvé leur chemin au milieu de ce découpage par métier. Pour la suite, je vois la continuité. Après la communication sur les « manifestes », nous allons laisser place à une communication plus traditionnelle, mais renouvelée par rapport à ce que l’on a fait sur les éditions précédentes.

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FM : Après le changement de nom, faut-il s’attendre à un changement de visage, comme une évolution de la présentation des salons ?

GL : Ce n’est pas quelque chose qui est dans les cartons. Au contraire, alors que l’on vient de changer de nom, changer en plus l’emplacement des gens serait à ce stade contre-productif pour une communication efficace du salon. Ce type de changement n’est donc pas d’actualité. En revanche, on peut très bien imaginer des transferts d’exposants entre les différents salons, pour plus de cohérence. Ou encore dans l’offre de tendances.

FM : Comme des espaces tendances mixant les différents métiers du salon, par exemple ?

GL : On peut en effet imaginer une présentation de produits d’un espace sur un autre, ou une mise en avant d’une offre spécifique présentée de manière spécifique, comme c’est le cas de Manufacturing ou Knitwear. Il y aura peut-être d’autres initiatives qui iront dans ce sens. L’idée est de renvoyer toujours à l’aspect complémentaire des différentes zones, et donc notamment avec des forums de tendances réunissant plusieurs types de métiers. Pour l’heure, nous sommes dans la stricte typologie salon par salon. Sans dire que l’on a pris des décisions, il y a des initiatives qui seraient intéressantes pour un salon transversal.