Adolfo Domínguez augmente ses ventes de 23% et réduit ses pertes de 80%

Le groupe textile espagnol Adolfo Domínguez a subi des pertes de 2,16 millions d’euros au cours des neuf premiers mois de son exercice fiscal, s’étalant de mars à novembre, soit 80% de moins que le déficit de 10,8 millions d’euros enregistré à la même période de l’exercice précédent. L’augmentation des ventes, supérieure à 20%, y est sans nul doute pour quelque chose.

D’après les informations communiquées vendredi par le groupe espagnol à l’autorité de contrôle des marchés du pays, la CNMV, son EBITDA ou résultat brut d’exploitation se situe à 7,8 millions d’euros pour la période. Pour le sixième trimestre consécutif, ce chiffre est dans le vert.

Pendant les neuf premiers mois de l’exercice, les ventes de la marque ont progressé sur tous ses marchés, avec une hausse de près de 20% en Europe, notamment grâce à l’Espagne. Dans le reste du monde, l’augmentation est même de 32,5%. Le Mexique reste le principal marché hors Europe de la firme.

La marge brute atteint 61,2%, quatre points de plus qu’à la même période l’an passé, avec des frais d’exploitation en hausse de 2,3% à 39,4 millions d’euros.

Fin novembre, la griffe a ouvert une nouvelle boutique dans le Marais, à Paris, une ville où elle a inauguré en 1985 l’un de ses premiers points de vente hors d’Espagne.

Plus de la moitié des magasins d’Adolfo Domínguez (55%) se trouvent en-dehors de son pays d’origine. Sur 343 boutiques, 189 sont installées dans 19 pays étrangers.

En recherche constante de digitalisation et d’innovation, la marque a commencé à tester la location de vêtements en décembre dernier, avec une collection capsule disponible en ligne, sur une plateforme spécialisée.

Et l’enseigne a d’autres projets alliant le développement durable et les technologies, comme les achats en direct et le “live shopping“ sur les réseaux sociaux, un nouveau modèle de vente en streaming. Elle a également créé une “application native“ sur une plateforme de télévision, permettant d’accéder à différents contenus via la télévision sans avoir à les télécharger.