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Astrakan, renard ou pied-de-coq, les animaux inspirent les défilés milanais

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AFP
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28 févr. 2009

MILAN (Italie), 28 fév 2009 (AFP) - Peaux et pelages ont peuplé les défilés milanais samedi 28 février, avec des mannequins paradant en astrakan, renard et léopard, sans oublier le pied-de-coq, un bestiaire adouci par une belle palette de rose, rouge et violet, au quatrième jour des collections pour l'hiver prochain.


Création de Krizia le 28 février 2009 à Milan - Photo : Giuseppe Cacace/AFP

Leggings de rigueur chez Gucci, et de préférence en cuir noir bien moulant pour braquer les projecteurs sur les jambes, évidemment interminables et perchées sur des talons aiguilles.

Des empiècements de daim ou de vernis zèbrent parfois les cuisses qui, faute de caleçon seconde peau - aussi décliné en lycra -, se glisseront dans des cuissardes très sensuelles qui frôlent le fétichisme. Tout comme ce petit (et court) imperméable vernis noir.

Cet érotisme naissant est calmé par des tuniques en crêpe de chine à pois et aux manches kimono - fuschia, violet, bleu électrique.

La styliste maison Frida Giannini se plaît aussi à jouer avec les fourrures, comme ce renard qu'elle peint de bleu pour accompagner une combinaison-jogging, ou cet astrakan noir poudré d'argent. Ces deux pelages n'hésitent pas non plus à se mélanger, tandis que les peaux se recouvrent d'un givre irisé.

Pied-de-poule ou pied-de-coq ? Moschino ne tranche pas et s'amuse avec les deux motifs noir et blanc qu'il décline dans des redingotes très gonflées sur les hanches, des pantalons jambes larges et taille haute, et même des collants pour des jambes graphiques.

Beaucoup de noir aussi, mais réveillé par le rouge vermillon d'un imperméable, d'une impression fleurie, d'un gros nœud de velours. Ongles coordonnés évidemment, à moins d'opter pour des gants bicolores, couleur chair sur l'endroit et noirs au creux du bras.


Modèle de Gucci le 28 février 2009 à Milan - Photo : Christophe Simon/AFP

De son côté, Bottega Veneta ne jure que par la robe, enfilée sur des jambes nues pour accentuer la sensualité (s'il en était besoin) des coupes et des matières.

Une robe bustier est découpée dans du cuir chocolat, une autre en peau marron glacé se fend dans le dos, un troisième modèle est cousu dans de la soie floquée.

Les lignes sont épurées, les bords francs, les coutures réduites à leur minimum. Douces et poudrées, les couleurs sont parfois relevées par des tons de mûre ou de lilas.

Encore plus sophistiquées, les robes du soir s'allongent et se plissent, empruntant autant aux modèles Empire qu'aux drapés grecs pour une démarche toute en volutes.

Et pour un port de reine, Tomas Maier a pensé à soutenir les seins avec des pinces judicieusement placées ou des baleines cousues dans le tissu.

Beaucoup plus warholien, sur un décor de vignettes acidulées représentant le visage de sa styliste Anna Molinari, la maison Blumarine fait défiler des femmes en total look léopard ou bien panthère, du tailleur-pantalon largement ouvert sur la poitrine aux boots à talon.

Pour un effet plus "girly", Blumarine suggère aussi le monochrome turquoise, rose bonbon ou jaune poussin. Ou le mélange explosif de ces mêmes couleurs dans des imprimés pop art portés avec de lourds bijoux style breloque.

Dimanche 1er mars, au cinquième jour des défilés, c'est notamment au tour de Prada, Marni, Etro, Roberto Cavalli et Salvatore Ferragamo de présenter leurs collections.

Par Katia DOLMADJIAN

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