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Bread & Butter: une session plus calme mais très internationale

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21 janv. 2013

Le Bread & Butter était attendu par tous les visiteurs et exposants avec la question centrale: comment se porte le salon de Berlin, qui a dû faire face aux turbulences du marché du denim, et, par ricochet, du secteur de la mode urbaine ? Au final, sur l’ensemble des trois jours, les exposants interrogés étaient relativement contents. Les organisateurs, qui ne donnent plus de chiffres depuis le retour du salon à Berlin en juillet 2009, affirment simplement que les visiteurs étrangers ont pesé 70% du visitorat.

Le Bread & Butter prépare l'avenir avec une nouvelle configuration des halls attendue pour juillet.

Le nombre de Japonais a même doublé. Mais, la fréquentation a été faible la première matinée, contrairement à d’habitude. La société organisatrice confirme l’impression des visiteurs en quelque sorte. "Le fait d’avoir avancé d’une journée le salon a sans doute été positif. Au lieu, d’avoir un vendredi calme, nous avons eu, du mardi au jeudi, trois journées avec des fréquentations similaires", précise le communiqué. "Nous avons eu un bon salon. L’opération - customiser son jean a aussi ramené du monde sur le stand. Côté Français, les acheteurs étaient peu nombreux, peut-être une vingtaine", commente Philippe Atlani, directeur de la filiale française de Pepe Jeans. Il a ainsi rencontré les acheteurs de Kaky Crazy, de Fiesta, de Gedenim, du Citadium ou encore des Galeries Lafayette. "Nous constatons clairement à Berlin que l’offre est moins concentrée et que le Bread & Butter est devenu plus calme, surtout le dernier jour", commente Anne-Katrin Hummel, de Flip*Flop.

Comme pour chaque salon, les marques n’ont pas eu le même ressenti en fonction de leurs emplacements. "Nous sommes contents du salon et le Hall était très bien en termes d’environnement de marques. L’offre a été revue et c’est une bonne chose", précise Jérôme Tordjmann en charge de l’export chez Eleven Paris.

Mais, globalement, cette édition a été vécue comme celle de la transition. Karl-Heinz Müller, qui a passé du temps (peut-être trop) à la conférence de presse à expliquer aux journalistes les absences des grandes marques, de Replay à Miss Sixty en passant par Levi’s, a toutefois donné une esquisse du salon de juillet prochain. Au programme, le Lock, dédié aux marques authentiques type Barbour, Aigle ou Armor Lux, va gagner un pendant féminin, dont le nom n’a pas été dévoilé. Une initiative pour féminiser l’image de la manifestation. "Les détaillants cherchent de nouvelles marques de jeans féminin", observe Emmanuel Goffaux de Liu Jo.

L’absence des grands noms du denim et la reconfiguration des halls ont sans doute bénéficié aux marques type Freeman T. Porter, Eleven Paris, Le Temps des Cerises, Elvine… avec des stands plus visibles. "Nous sommes en fin de cycle comme environ tous les dix ans. Nous avons eu l’outdoor urbain avec Timberland, Chevignon, le sport street avec Com8, l’urbain avec Diesel, G-Star, Kaporal. Et demain ? A mon avis, nous aurons du preppy british ou du bobo italien", résume Jean-Paul Chouraqui, cofondateur de l’enseigne Fiesta.

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