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Burberry et Coach ne sont pas en discussions en vue d'une fusion

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21 oct. 2016

Le Britannique Burberry et l'Américain Coach ne mènent pas de discussions actives en vue d'une fusion, selon les déclarations faites vendredi à Reuters par des sources proches du dossier, en réaction à un article qui suggérait le contraire.

Burberry Prorsum - Printemps-été 2016 - Femme - Londres - © PixelFormula


« Cela est totalement spéculatif. Il n'y aucune négociation en cours, Burberry ne mène pas de discussions avec Coach », a ainsi déclaré une des sources. Une autre source, ayant une connaissance directe du dossier, a par ailleurs déclaré qu'un tel projet n'était pas concevable, les deux entreprises suivant des stratégies très différentes.

Pour sa part, Burberry n'a pas souhaité faire de commentaires.

Les actions de Burberry et Coach ont fortement progressé après que le blog financier Betaville, citant ses propres sources, a indiqué que Coach travaillait avec la banque d'investissement Evercore concernant une possible fusion avec Burberry.

L'action Burberry a gagné près de 5 % vendredi et à 13h15 GMT, elle était encore en hausse de 3,51 % à 1 501 pence, ce qui valorise l'entreprise de 6,43 milliards de livres (7,23 milliards d'euros).

« Contrairement à Coach, la plupart des efforts chez Burberry au cours des 20 dernières années ont porté sur la montée en gamme de la marque pour atteindre la catégorie de prix des plus grandes griffes, plutôt que de simplement rester dans la catégorie du luxe accessible », selon Luca Solca, analyste chez Exane BNP Paribas.

« Une fusion entre Coach et Burberry serait avant tout une combinaison de problèmes », a-t-il ainsi déclaré, ajoutant qu'il existe peu d'exemples de fusions dans le secteur ayant permis de donner une impulsion à une marque et de soutenir ses ventes.

Mardi dernier, Burberry a publié des ventes en recul – une annonce qui a entraîné la baisse du cours de l'action, la faiblesse de la demande en provenance des grands magasins ayant partiellement compensé la reprise des ventes sur le marché domestique de la griffe, les touristes ayant tiré parti de la baisse de la livre.

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