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Camif : le CE débouté de sa demande d'annulation du plan social

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12 juin 2007

Le tribunal de grande instance de Niort a débouté mardi 12 juin le comité d'entreprise et les organisations syndicales de la Camif, numéro trois français de la vente à distance, de leur demande d'annuler ou de suspendre le plan social prévoyant 340 suppressions d'emploi. La Camif, en proie à de graves difficultés financières, avait annoncé le 15 mai la suppression de 340 emplois sur l'ensemble de ses sites, dont 230 sur le principal à Niort (Deux-Sèvres).


Collection masculine La Camif 2007

Le Comité d'Entreprise et les quatre organisations syndicales (CGT, FO, CFDT, CGC) de la Camif avaient assigné fin mai en référé la direction pour non-respect des règles de consultation du comité d'enteprise et non respect du protocole de fin de conflit.

"L'existence d'un trouble manifestement illicite n'étant pas caractérisé au sein du groupe Camif, il convient de débouter les institutions représentatives du personnel de leur demande", précise le tribunal. "Les élus du personnel et l'intersyndicale ont pris connaissance du jugement et l'ont transmis aux avocats pour analyse, avis et suites éventuelles à donner" ont indiqué ces derniers dans un communiqué. "Nous continuons à tout mettre en oeuvre pour réussir notre objectif prioritaire : zéro chômeur".

Le plan de restructuration de la Camif a été approuvé le mois dernier. Les quelque 87 000 sociétaires de la coopérative ont avalisé à près de 80 % les résolutions soumises au vote lors de l'assemblée générale de la société, approuvant le projet de redressement présenté par la direction pour tenter de sortir le numéro trois français de la vente à distance des graves difficultés financières auxquelles il est confronté depuis quelques années.

Le premier plan avait été engagé en 2005 avec une réduction des effectifs touchant 271 personnes.

(Avec AFP)

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