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Chaussettes Olympia: désignation d'un conciliateur avec les anciens salariés

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7 juil. 2009


Collection Sport 2009 Olympia
TROYES, 7 juil 2009 (AFP) - Le fabricant français de chaussettes Olympia, condamné en mai à verser 2,5 millions d'euros d'indemnités à d'anciens salariés a engagé une procédure de conciliation devant le Tribunal de commerce de Troyes a-t-on appris mardi 7 juillet lors d'une audience devant le TGI de la ville.

Olympia qui avait assigné en référé devant le Tribunal de grande instance de Troyes 47 salariés licenciés en 2006, pour obtenir un délai de paiement de leurs indemnités, s'est désisté de cette démarche au profit d'une demande de désignation d'un conciliateur par le Tribunal de commerce.

La cour d'appel de Reims avait confirmé début mai un jugement des Prud'hommes de Troyes de 2006 et condamné Olympia à verser aux salariés licenciés une moyenne de 32 mois de salaire, soit 2,5 millions d'euros, pour ne pas leur avoir proposé un reclassement en Roumanie.

A la suite de ce jugement, la société qui emploie 296 personnes à Romilly-sur-Seine (Aube) et 450 dans sa filiale roumaine s'était pourvue en cassation, un recours qui n'est pas suspensif.

"C'est la survie de l'entreprise qui est en jeu dans un contexte économique particulièrement difficile. Le paiement de ces sommes mettrait en péril Olympia mais nous restons ouvert aux propositions du conciliateur désigné", a expliqué Me Nicolas Carnoye l'avocat d'Olympia.

Le conciliateur a quatre mois pour trouver une médiation entre les parties avant l'exécution du jugement ou la mise en cessation de paiement de l'entreprise.

Pour Philippe Brun, l'avocat des ex-salariés "la conciliation permet de revenir à des bases de discussion plus sereines, mais sans illusion. La direction a cherché depuis les différents jugements à gagner du temps alors que ces salariés licenciés sont dans une situation très précaire", a-t-il expliqué.

Début mai, la direction d'Olympia avait qualifié de "surréaliste" la décision de justice en sa défaveur. Elle avait affirmé avoir refusé "en plein accord avec le comité d'entreprise" de proposer "des reclassements indignes" dans son usine de Roumanie au salaire de 110 euros par mois.

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