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20 juin 2005
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Conjoncture textile-habillement Asie

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20 juin 2005



Chine

Au cours du premier trimestre 2005, les exportations chinoises d'habillement, favorisées par la dernière vague de démantèlement des quotas en janvier 2005, se sont envolées : + 79 % à destination des Etats-Unis et + 41 % vers l'Union européenne (+ 44 % vers la France).

Cette poussée s'accompagne de baisses de prix spectaculaires et de pertes conséquentes de parts de marchés des fournisseurs privilégiés des Etats-Unis et de l'UE : les livraisons du Mexique vers les Etats-Unis ont ainsi reculé de 8 % et celles du Maroc (- 10 %) et de la Tunisie (- 6 %) vers l'UE sont également orientées à la baisse.

Si la tension est forte entre la Chine et les Etats-Unis qui ont eu recours à des clauses de sauvegarde, l'Empire du milieu a signé un accord avec l'UE visant à limiter à environ 10 % ses exportations sur dix catégories de produits.





Japon

La conjoncture se dégrade au Japon : la croissance du PIB a été très faible au cours du premier trimestre 2005 et les prévisions de croissance pour l'année 2005 se situent autour de 1,0 % contre 2,6 % en 2004.

La consommation des ménages a également ralenti (stabilité en valeur contre + 1,5 % en 2004). Les exportations nippones de textile-habillement ont souffert en ce début d'année 2005 : elles ont été en repli de 4 % vers l'Union européenne et de 2 % vers les Etats-Unis.

Les délocalisations vers la Chine se multiplient au Japon, et environ 90 % des vêtements consommés sur le marché nippon sont importés.





Inde

Après la Chine, l'Inde est le deuxième grand gagnant de la libéralisation des quotas : les exportations indiennes d'habillement à destination des Etats-Unis ont progressé de 34 % en valeur au cours du premier trimestre 2005, contre 11 % sur l'ensemble de l'année 2004.

Et le constat est identique pour les livraisons d'habillement vers la France : stabilité en valeur en 2004 et + 9 % sur le premier trimestre 2005.

Toutefois, l'Inde reste moins attrayante que la Chine aux yeux des investisseurs occidentaux : la productivité y est moindre, la législation de travail plus contraignante et la politique tarifaire demeure opaque et particulièrement instable.



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