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Contrefaçons : l'Union des industries textiles veut "davantage de sévérité"

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8 sept. 2005

LILLE, 8 sept 2005 (AFP) - Le vice-président de l'Union des Industries textiles (UIT), Lucien Deveaux, a souhaité "davantage de surveillance et de sévérité" pour éviter que les créations européennes ne soient copiées dans les pays à bas coûts, lors du salon Tissu Premier qui se tient jusqu'à jeudi à Lille.

Interrogé par l'AFP, M. Deveaux a estimé que "sans création, il n'y a plus de textile européen". "C'est essentiellement la création de dessins et de modèles (...) qui permet de +faire le break+ avec les autres pays du monde", a-t-il affirmé.

Lucien Deveaux s'est dit "optimiste" sur l'avenir de son secteur, à condition qu'il soit "traité avec égalité dans la protection de l'innovation".

"Demain, si la protection littéraire n'existait plus, plus aucun écrivain ne pourrait vivre de son oeuvre (...) C'est exactement le même problème" pour le secteur textile, a-t-il ajouté.

Le salon Tissu Premier permet, en avant-première, aux tisseurs et acheteurs (chaînes spécialisées, vente à distance, créateurs...) de se rencontrer, ces derniers pouvant choisir leurs tissus pour l'hiver 2006-2007.

Quelque 7.000 visiteurs - dont 44% d'étrangers - y sont attendus. Sur les 410 exposants, 30% viennent d'Europe (hors France), 17% de Méditerrannée (Turquie, Tunisie...) et 16% d'Asie.

Le salon met cette année à l'honneur la Grande-Bretagne, avec 15 exposants britanniques et la participation de jeunes créateurs anglais.

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