Damart vient d'entrer dans sept nouveaux pays

Auteur :

Jean-Paul Leroy

Publié le
24 sept. 2015

Si la France est toujours majoritaire dans le chiffre d’affaires de Damart (entre 55 et 60 % selon Patrick Seghin, CEO de Damartex), cela pourrait ne pas continuer. La marque pour seniors, qui s’attribue depuis quelque temps une vraie cure de rajeunissement, entend élargir sa présence internationale.
 

Aujourd’hui, elle est présente dans quatre pays majeurs outre la France bien sûr : Belgique, Grande-Bretagne, Suisse et Etats-Unis. Mais elle a décidé d’accélérer après une période de test dans sept nouveaux pays : Espagne, Allemagne, Pologne, Chypre, Liban, Japon et Australie.
 
Cette offensive se concrétise de différentes manières en fonction des marchés locaux. Par exemple en Espagne, Damart compte 80 corners chez El Corte Inglés avec des sous-vêtements. En Australie, Damart est vendu via des partenaires en télé-shopping et en VAD, en Allemagne via QVC, au Japon également via des revendeurs, etc. Il est vrai que, dans ce pays, Damart avait été présent de manière importante en vente directe, arrêtée il y a quelques années…

Une nouvelle direction du développement International a été créée et dispose de moyens pour adapter ses process à cette accélération du développement, notamment son système d’informations.

L’équipe constituée, de quatre personnes, est également en relation étroite avec l’usine de fabrication de sous-vêtements implantée en Tunisie pour s’adapter aux demandes spécifiques (flux, taillant, approvisionnements…).
 
Il y a aussi une grande différence entre les pays historiques où Damart vend majoritairement du prêt-à-porter et les nouveaux pays où les ventes portent d’abord sur les sous-vêtements. « Le sous-vêtement emblématique représente l’ADN de la marque et est positionné comme la clé d’entrée des nouveaux marchés », souligne la société.
 
Il est en tout cas un domaine sur lequel Damart ne se battra pas contre d’autres labels. La marque n’est pas intéressée par ce qu’on appelle les pays émergents. « La population de ces pays est trop jeune, explique Patrick Seghin. Nous préférons des pays comme l’Allemagne, le Japon et les Etats-Unis, où la pyramide des âges est en faveur des seniors. »