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Défilés masculins : Dior en couleurs, élégance décontractée chez Lanvin

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29 juin 2008

PARIS, 29 juin 2008 (AFP) - Or vieilli, bleu cobalt, rose fuchsia, orange fluo : Kris Van Assche pour Christian Dior a abandonné l'austérité de la trilogie noir-blanc-gris de ses précédentes collections dans le vestiaire qu'il a proposé dimanche 29 juin à Paris, au dernier jour des défilés de prêt-à-porter masculin pour le printemps-été 2009.

Pour sa troisième collection pour Dior, le styliste belge a également partiellement renoncé aux pantalons "boules" ou d'une ampleur proche de celle des sarouels qu'il avait proposés précédemment, sans pour autant revenir aux silhouettes étroites de son prédécesseur Hedi Slimane.

Dans une tente dressée dans les jardins de l'Observatoire (XIVe) abritant une allée de gravier bordée d'arbres, Kris Van Assche a mis en scène des silhouettes en pantalons noirs, longs et étroits, et blousons vivement colorés, au dos soufflé.

Des poches à zips et des entailles qui laissent entrevoir la chemise cassent le classicisme des vestes. Les chemises elles-mêmes sont tailladées, partiellement découpées en dentelle coupée au laser, ou parcourues de nervures.

Des pantalons en lamé or ornés de pierreries multicolores se portent avec de hautes baskets blanches et un gilet tailladé sur une chemise blanche.

Les lunettes de soleil, volumineuses et de couleur, sont omniprésentes. En cas de pluie, on pourra opter pour un coupe-vent rose fuchsia.

Chez Lanvin, Lucas Ossendrijver a remporté une ovation pour sa collection dont l'élégance décontractée a une fois de plus séduit le public. Coiffés de chapeaux de paille, ses hommes portent de souples costumes aux vestes froncées sur le devant et à la taille, et aux pantalons également parcourus de fronces.

Ils aiment les superpositions, les chemises soyeuses à larges plis plats, ou sans col, les chemisettes amples dans le dos. Pas de cravate, ni de nœud papillon, juste un foulard noué comme un collier de chien.

La neutralité de la palette des couleurs ajoute à la douceur de l'ensemble.

Le créateur Bernard Wilhelm, quant à lui, est toujours aussi détonnant. Il a une nouvelle fois proposé un vestiaire qu'on imagine mal en usage dans la vie quotidienne.

Chez lui, l'homme du printemps 2009 tiendra à la fois du garde suisse, du gladiateur, du page, du courtisan ou du fou d'un royaume baroque. Le styliste propose en effet de nombreuses culottes bouffantes à rayures or et noir, d'amples chemises aux poignets resserrés ou à collerettes, des tuniques brodées sur leggings bicolores, des pantalons au genou aux généreux bouillons.

Des alignements de boutons-grelots ornent des gilets cintrés, des couronnes ou des coiffes surréalistes complètent ces tenues.

La maison Martin Margiela a dessiné pour le printemps prochain une collection qu'elle a voulue "beaucoup plus douce, avec plus de pastels et moins structurée" que d'habitude.

Le thème de la boule à facettes disco devient l'un des codes de la maison. Des vestes, chemises, pantalons et leggings sont ornés de petits carrés de miroir provenant d'une boule disco.

La maison a également conçu des vêtements et des chaussures avec un excès de matière qui crée des plis sur le col, la ceinture ou les souliers.

Une attention particulière a été portée aux chaussures qui s'ornent de clous sur les talons ou de véritables confettis appliqués sur une base en cuir puis plastifiés.

Par Dominique SCHROEDER

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