Bruno Sälzer, dirigeant du groupe Escada, l’avait annoncé. Il vient de réussir à vendre l’essentiel de sa filiale en pertes Primera à une firme allemande spécialisée dans la reprise de sociétés en difficulté : Mutares. Le montant de la vente, non dévoilé, porte sur 90 % des marques Laurèl, Apriori et Cavita.

Laurèl, collection été 2009

Peut-être un peu d’espoir pour la société allemande de prêt-à-porter haut de gamme empêtrée depuis des mois dans une grave crise.

Positionnée sur le prêt-à-porter moyen de gamme, Primera, outre Laurèl, Apriori et Cavita, comprend cependant une quatrième marque, BiBA, pour laquelle aucun repreneur n'a encore été trouvé. L’objectif est donc de trouver rapidement un investisseur à qui la vendre.

Quant aux marques dont Escada se sépare, 10 % de leurs parts sont encore conservés par l'entreprise pendant « une période transitoire », indique le communiqué de la maison. « Le désinvestissement est une part importante de la réorientation stratégique et de la restructuration financière du groupe », poursuit celui-ci.

La course contre la montre continue pour Bruno Sälzer qui a récemment confié à la presse que les prochaines semaines seraient cruciales pour éviter la faillite du groupe.