Experienced Capital va créer un deuxième véhicule d'investissement

Auteur :

Anaïs Lerévérend

Publié le
18 mars 2019

Alors qu’il s’apprête à boucler sa dixième et dernière prise de participation, le fonds parisien Experienced Capital Partners prépare la création de son deuxième véhicule d’investissement. Fondé en 2016 par Frédéric Biousse, Emmanuel Pradère et Elie Kouby, le fonds maintient son champ d’action sur le luxe accessible, même s’il s’aventurera encore un peu plus au-delà des frontières de la mode, son tout premier territoire.
 

ECP première cuvée compte neuf participations à ce jour, dont une majorité dans la mode - Sessùn, Le Slip Français, Balibaris, Sœur, Maison Standards et Figaret –, mais aussi des incursions plus récentes dans la lunette avec Jimmy Fairly, le loisir avec Bam Karaoké Box et depuis peu la décoration avec NV Gallery. La prochaine entrée au capital d’une marque, espérée pour ce printemps, se fera cette fois sur le segment de la cosmétique, selon nos informations.
 
Le deuxième véhicule d’investissement, ECP II, aura des cibles un peu plus diversifiées donc, avec une forte inclinaison numérique, même si la mode reste dans le jeu, tout comme la beauté, encore une fois. Mais surtout, elle pourra s’attaquer à de plus grosses cibles. En effet, si Experienced Capital Partners avait levé 78 millions d’euros, le deuxième fonds annonce un objectif de 150 millions d’euros. Les « pépites » de 3 à 5 millions d’euros de chiffre d’affaires sont toujours ciblées, mais de plus grandes sociétés, y compris déjà internationales, pourraient également être accessibles à ECP II, y compris en association avec d’autres fonds, explique-t-on du côté de la société française.

Actuellement en plein tour de table, Experienced Capital entend séduire en renouvelant son modèle d’actionnariat accompagné par son équipe d’experts structurants et en s’appuyant sur les exemples de développement que le fonds compte dans son portefeuille, avec certaines marques ayant multiplié par dix leur chiffre d’affaires en deux à trois ans et plus de la moitié d’entre elles ayant passé le cap des 30 millions d’euros de ventes annuelles.