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Facebook : Mark Zuckerberg présente ses excuses au Parlement européen

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22 mai 2018

Le PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, a présenté mardi ses excuses devant les députés européens en admettant que le réseau social n'avait pas fait tout ce qu'il fallait pour empêcher les abus.


Le PDG de Facebook, Mark Zuckerberg - Reuters


Lors d'une audition au Parlement européen, il s'est dit disposé à réaliser d'importants investissements pour protéger les données des utilisateurs de Facebook, des améliorations qui devraient avoir un impact significatif sur sa rentabilité.

« Nous n'avons pas adopté une vision suffisamment large de notre responsabilité. C'était une erreur et je le déplore », a dit Mark Zuckerberg dans sa déclaration préliminaire.

Cette audition a lieu trois jours avant l'entrée en vigueur de nouvelles règles européennes en matière de protection des données. Les entreprises qui ne les respecteront pas seront passibles d'amendes allant jusqu'à 4 % de leur chiffre d'affaires mondial.

Facebook fait l'objet d'une attention particulière des deux côtés de l'Atlantique depuis les révélations, à la mi-mars, sur le détournement des données personnelles de 87 millions d'utilisateurs, dont 2,7 millions vivent dans l'Union européenne (UE), au profit de Cambridge Analytica, un cabinet de conseil politique qui a notamment travaillé pour le compte de Donald Trump pendant la campagne présidentielle de 2016.

Entendu en avril par le Congrès américain, Mark Zuckerberg avait présenté ses excuses mais n'avait pas dissipé toutes les interrogations sur la politique de protection des données de son entreprise.

Mardi, il a refusé de répondre à des questions spécifiques sur l'utilisation croisée de données de son service de messagerie WhatsApp, qui compte plus d'un milliard d'utilisateurs quotidiens et le blocage de publicités.
Comme il l'avait fait devant le Congrès, il a indiqué qu'il y répondrait plus tard par écrit.

Il a toutefois ajouté que Facebook serait en conformité avec le Règlement général sur la protection des données des résidents de l'Union européenne (RGPD), qui entrera en vigueur le 25 mai, soulignant l'engagement du groupe en Europe où il emploiera 10 000 personnes d'ici la fin de l'année.

Depuis le scandale Cambridge Analytica, Facebook a suspendu 200 applications sur ses plate-formes dans le cadre d'un examen des applications tierces qui ont accès à de grandes quantités de données d'utilisateurs.

Cambrige Analytica et sa société-mère britannique SCL Elections se sont déclarées en faillite et ont mis la clé sous la porte.

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