Pour G-III Apparel Group, les résultats du second trimestre de son exercice 2011-2012, clos au 31 juillet, remettent en cause les prévisions annuelles.

Jones New York, l'une des licences de G-III Apparel Group. Visuel G-III

Le groupe américain, qui possède ses propres griffes mais est surtout licencié de nombreuses marques comme Calvin Klein, Dockers, Guess ou Tommy Hilfiger, affiche 163 millions d’euros (230 millions de dollars US) de ventes nettes, soit une croissance de 22% par rapport au même trimestre l’an passé. Mais si le commerce fonctionne, G-III voit son résultat opérationnel fondre, celui-ci passant de 4 à 2,7 millions d’euros.

"Nous avons connu un bon second trimestre d’un point de vue du chiffre d’affaires, explique Morris Goldfarb, PDG de G-III. Mais quelques faiblesses dans le marché nous ont poussé à offrir un soutien et des rabais plus importants à nos clients. Alors que cela a affecté notre marge brute sur le trimestre, nous avons réalisé un bon travail en stimulant la demande et en maintenant les stocks pour nous et nos partenaires de vente au détail".

Cette situation a donc contraint le groupe à redéfinir à la hausse sa prévision annuelle de ventes nettes de 852 à 888 millions d’euros, alors que dans le même temps l’ambition d’Ebitda pour l’exercice 2011/2012 est réévalué lui à la baisse. G-III l’envisage à présent entre 82 et 84 millions d’euros contre une prévision entre 83 et 86 millions en début d’année. Mais, même corrigé, ce résultat avant impôts et éléments exceptionnels devrait enregistrer une progression à deux chiffres comprise entre 12 et 15%.