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20 sept. 2011
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Gaspard Yurkievich marche pour Sebago

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20 sept. 2011

Si le modèle "bateau" pour homme a eu droit à de nombreuses collaborations artistiques, celui pour femme est resté plus sage. Jusqu’à sa rencontre avec Gaspard Yurkievich. Familier du modèle masculin qu’il a déjà introduit sur les podiums de ses défilés mode homme, le créateur a revisité à sa manière les formes pour femme. Résultat, une union bien ficelée.

Gaspard Yurkievich, Sebago
Modèle de Sebago par Gaspard Yurkievich disponible pour l'automne-hiver

"On pèche sur le segment de la femme, explique Laurence Bry, directrice marketing de Sebago. L’offre femme est trois fois moins fournie que celle pour l’homme". Autrement dit, il fallait réagir. Et sans trahir la culture maison. D’où "l’évidence" de collaborer avec Gaspard Yurkievich, habitué des modèles hommes, actif également sur le créneau des chaussures pour femme. D’autant que la collaboration s’est organisée depuis la France.

En effet, filiale du géant américain Wolverine, la structure française qui gère entre autres Caterpillar, veut cibler en premier lieu la France, premier marché de la marque en Europe, puis les autres pays du Vieux Continent et table sur le succès de la collaboration ici pour séduire les équipes outre-Atlantique.

Ainsi, des modèles, noirs ou beiges, sont d’ores et déjà disponibles pour cet hiver, à talons ou plats. Une pré-collection en quelque sorte, histoire de prendre le pouls du public et des acheteurs. Mais c’est avec la saison estivale prochaine que Sebago entend frapper fort et offrir une véritable proposition aux femmes. Ainsi, seize modèles ont été imaginés par Gaspard Yurkievich. Plats, à talons, compensés. "J’ai voulu jouer avec le color blocking, des teintes acidulées de rose, jaune, …, complémentaires", explique le créateur qui a voulu "féminiser, glamouriser la proposition". Un exercice plutôt facile selon lui. Et une fois n’est pas coutume, ce dernier a pour la première fois endossé deux casquettes, celle de créateur bien sûr, mais aussi de fournisseur. "Sebago n’avait pas les usines pour produire les modèles, je suis donc allé voir mes fabricants et j’ai assuré la production".

Quant à la vente, elle va s’appuyer sur deux réseaux. Celui du créateur et celui de Sebago. Et Laurence Bry d’ajouter: "Nous avons déjà ouvert de nouveaux comptes grâce à la collaboration. Nous ciblons une douzaine de chausseurs en France et une soixantaine de multimarques qui répondraient à nos critères".

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