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Gouvernement : Thomas Thévenoud à la tête du Commerce extérieur

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27 août 2014

Exit Fleur Pellerin. Celle qui avait marqué de son empreinte le ministère du Numérique, avant de récupérer le Commerce extérieur, se voit désormais confier la Culture et la Communication. Pour la remplacer auprès du ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, l’exécutif a choisi Thomas Thévenoud.


Thomas Thévenoud


Ce "jeune loup remuant du PS", comme le qualifiait le quotidien Le Monde en avril dernier,  avait déjà été pressenti pour faire partie du premier gouvernement Valls, avant de finalement endosser le costume de porte-parole du groupe socialiste à l’Assemblée nationale. Il s’est notamment illustré en tant que médiateur dans la guerre opposant taxis et véhicules de tourisme avec chauffeur.

Soutien de Martine Aubry aux primaires de 2012, Thomas Thévenoud n’est pas un proche de François Hollande. Il peut cependant compter sur le soutien du président de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone, et surtout sur sa relation avec Laurent Fabius.

C’est en effet son actuel ministre de tutelle qui lui avait mis le pied à l’étrier. A 26 ans, en l’an 2000, Thomas Thévenoud avait en effet rejoint le cabinet de Laurent Fabius, alors ministre de l’Economie.

"Affable avec les journalistes, fin politique, toujours prêt pour des petits coups politiques et suffisamment présent sur les plateaux de télévision, Thomas Thévenoud a su habilement se faire remarquer pendant ses deux premières années de député", résume ce matin le journal Le Monde, qui raconte l’intérêt du ministre pour ses trophées, d’une borne de taxi à une publicité McDonald’s qui le visait nommément en en octobre 2012.

Quid de la "French Tech" de la création ?

Parmi les dossiers que lui lègue Fleur Pellerin, Thomas Thévenoud trouvera le plan "Export+" dédié à la santé et aux cosmétiques. Un programme via lequel Ubifrance, l'agence publique pour le développement des entreprises, devrait accompagner ces entreprises dans leurs démarches d'implantation au Brésil, Chine, États-Unis, Inde et Russie, "les 5 pays les plus porteurs pour l'offre française". Avec des coûts de certification des produits qui seront financés à 50 % à travers une avance remboursable d'un montant maximum de 200 000 euros. 

Davantage encore transversale, Fleur Pellerin avait initié en juillet dernier à l’occasion du salon Who’s Next une "French Tech" de la création. Un projet qui vise à fédérer les acteurs français de la création (mode, télévision, littérature, organisateurs de salons…) en vue d’amener une coordination et une émulation entre leurs initiatives menées à l’étranger.

Une ligue de la création culturelle française à l’étranger sur laquelle la nouvelle ministre de la Culture devrait garder la main, et dans laquelle Thomas Thévenoud devrait avoir son rôle à jouer.

La première table ronde de cette French Tech de la création culturelle avait rassemblé sur Who’s Next les dirigeants de la Fédération du Prêt-à-Porter, le Comité Colbert, UbiFrance, l’IFCIC, mais aussi StudioCanal, Netflix, Universal, TV5Monde, TV France International et Film France. Sans oublier l’Institut Français, l’Institut Supérieur des Métiers, Reed Expo, ou encore Philippe Ferrandis.

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