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6 févr. 2017
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Hanesbrands conclut l'année sur une croissance des ventes de 5 %

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6 févr. 2017

Les investissements internationaux du groupe Hanesbrands (Hanes, Champion, Dim...) portent leurs fruits. Dans un contexte de crispation des ventes sur le territoire américain fin 2016, les acquisitions faites sur les autres continents ont permis au groupe spécialiste de l'activewear et du sous-vêtement de boucler un nouvel exercice en croissance. Un nouveau record a été établi avec un chiffre d'affaires annuel de 6,028 milliards de dollars, soit 5,628 milliards d'euros, en hausse de 5 %.

Champion


L'exercice s'est clos le 31 décembre sur une note positive grâce aux intégrations de nouvelles marques, avec une progression de 12 % du chiffre d'affaires trimestriel, de 1,575 milliard de dollars, soit 1,47 milliard d'euros. Mais les trois derniers mois de l'année ont été marqués par un environnement retail affaibli sur le territoire américain, encore très majoritaire pour les ventes d'Hanesbrands.

Engagé dans une internationalisation progressive, avec les rachats d'entités européennes (comme l'ex-groupe Dim) et australo-asiatiques (comme l'e-groupe Pacific Brands), le groupe a également racheté les droits mondiaux de sa marque Champion pour lui donner une nouvelle envergure internationale. Grâce à ces diverses opérations, la part du chiffre d'affaires hors des Etats-Unis a été portée à 25 % en 2016 et celui-ci a progressé de 35 %.

Le groupe ne donne en revanche le détail des performances de ses divisions « activewear » et sous-vêtements que sur son marché domestique, le premier voyant ses ventes s'y stabiliser sur l'ensemble de l'année, tandis que le second, majoritaire, y a connu un recul de 2,7 %.

Du côté de la rentabilité, le groupe Hanesbrands progresse encore avec un résultat net en hausse de presque 26 %, à 539,3 millions de dollars, soit 503,4 millions d'euros.

Pour 2017, les prévisions tablent sur une nouvelle hausse potentielle du chiffre d'affaires de 8 %, estimé entre 6,45 et 6,55 milliards de dollars, toujours portée par l'impact des dernières acquisitions qui se poursuivra au premier semestre. Les ventes organiques ne devraient progresser que de 2 % maximum, voire rester atones, selon ces prévisions.

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