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24 janv. 2019
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Happychic : la direction affirme avoir identifié 487 postes de reclassement

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24 janv. 2019

Après l’accord majoritaire signé entre la direction du groupe Happychic et les syndicats le 17 décembre dernier, la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (Direccte) a validé à son tour les modalités du plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) prévoyant la suppression de 466 postes au sein des marques Jules, Brice et Bizzbee.


Happychic compte environ 700 magasins, dont près de 630 en France - Jules


Ce plan social va donc être mis en œuvre et s’échelonnera durant trois ans. Le groupe nordiste affirme aujourd’hui avoir identifié 487 possibilités de reclassement en interne pour les salariés concernés. S’appuyant notamment sur le turnover en magasin, ces postes à pourvoir sont répartis entre le siège de Roubaix (97 postes), le réseau Jules (218), le parc de boutiques Brice (93), les magasins Bizzbee (52) et les multistores (27). Jean-Christophe Garbino, le dirigeant d’Happychic, s’estime satisfait « d’avoir d’ores et déjà plus de propositions que de suppressions de postes alors que l’échelonnement du PSE va jusqu’au mois d’avril 2022 ».

Le reclassement s’effectue sur la base du volontariat et des formations peuvent être demandées dans ce cadre. Les salariés qui ne souhaitent pas postuler à l’un de ces emplois auront droit aux mesures d’accompagnement (indemnités et aides à la formation et création d’entreprise) décidées en décembre.

La restructuration opérée par ce groupe d’habillement, qui a généré 561,7 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2017, passe notamment par la fermeture de 88 points de vente et la fusion des deux enseignes masculines Jules et Brice, qui sera effective à la mi-2019. Naîtra alors une nouvelle marque homme de prêt-à-porter dont les contours restent encore assez flous, mais nourrit la volonté de pouvoir rayonner à l’international et de définir une offre plus resserrée et lisible.

« Nous visons une réduction drastique des frais, dans un contexte de forte baisse du résultat et de chute des ventes sur l’année 2018 si le second semestre ne se présente pas mieux que le premier. Notre trafic a baissé de l’ordre de 30 % en quatre ans », exprimait Jean-Christophe Garbino à Fashionnetwork.com en juin dernier, avant que l’annonce de la mise en place d’un PSE n’intervienne en juillet.

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