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23 janv. 2007
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Haute couture : austérité de mise chez Givenchy

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AFP
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23 janv. 2007

PARIS, 23 jan 2007 (AFP) - Riccardo Tisci a mis en scène mardi 23 janvier au soir pour Givenchy des silhouettes austères, à l'allure légèrement militaire en vestes ceinturées et casquettes géantes, ou en robes longues à traîne déclinées dans des teintes minérales.


Modèle haute couture Givenchy pour le printemps-été 2007 Photo : Francois Guillot/AFP

Le créateur présentait sa collection haute couture pour le printemps-été 2007.

De longues jupes de soie s'accompagnent de vestes sans manches et de courtes bottines à l'extrémité trouée. Des casquettes blanches à visière vernie et au volume comme gonflé se portent aussi avec des pantalons moulants et des vestes cintrées.

Le créateur propose également des boléros aux volumes tortueux, sculptés et plissés, ou brodés de paillettes de différentes tailles, formes et matières de couleur glaise et métallique.

La garde-robe se décline dans des tonalités sourdes à l'exception de quelques pièces jaune citron.

A la fin du défilé, les mannequins ont disparu dans une légère brume, leurs silhouettes se devinant derrière un rideau de pluie.

Ancien assistant de Mugler et Lacroix, lauréat du Festival des Jeunes Créateurs de Mode de Dinard (Ille-et-Vilaine), Eymeric François a célébré les muses dans sa quête renouvelée de l'ultra-féminité, condamnant sans appel le style androgyne. En 25 modèles rivalisant de sensualité, le benjamin des membres invités de la chambre syndicale de la couture parisienne associe le corset qui dessine et affirme les courbes, les dentelles qui libèrent le mouvement, et le sari indien qui sacralise.

Dans l'ambiance d'un boudoir où s'affairent les demoiselles d'honneur, l'une des muses de ce créateur de 27 ans porte un corset de dentelle d'or sur un pantalon de mousseline plissée, sous un long peignoir perlé. Calliope, éternelle muse divine, ferme la marche dans une robe-manteau de velour frappé blanc sur un bustier-bijou paré de pierres précieuses.

Le Brésilien Gustavo Lins a choisi un "défilé statique" entre présentation de mode et exposition d'art. Architecte de formation, il aborde la structure des vêtements "comme un espace architectural" qui se construit autour du corps.

Il dessine des robes en spirales et associe les lainages et les toiles issues du vestiaire masculin au velours et au jersey de soie.

Le mouvement est le maître-mot d'une robe dont le drapé se transforme en traîne ou d'une robe-écharpe de grosse laine parme. Un manteau noir au col de cuir est sculpté de surpiqûres. Gustavo Lins retravaille par ailleurs des kimonos anciens.

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