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Immobilier commercial: retour aux valeurs sûres

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19 sept. 2012

Source CNCC

Alors que les commerces font état de ventes difficiles depuis le début de l’année, les promoteurs immobiliers se tourneraient plus que jamais vers des zones de chalandises les plus sécurisées. Prioritairement en centre-ville, selon CBRE, groupe international de conseil en immobilier d’entreprise.

Le stock des projets livrables dans les cinq ans vient de connaitre son premier recul en dix ans. Les promoteurs institutionnels travaillent en effet sur 457 projets pour 6,8 millions de mètres carrés. De son côté, le stock de projets de centres commerciaux de plus de 10 000 m² livrables d’ici 2015 atteint 1,62 million de mètres carrés, dont 510 000 qui restent encore à bâtir. Et les ouvertures prochaines de So Ouest (Levallois-Perret), Beaugrenelle (Paris) et Toulon la Valette illustrent une tendance au recentrage sur les centres-villes.

Dans le même temps, ce sont les commerces de rue en centre-ville qui ont le plus pâti du ralentissement de l’activité sur les cinq premiers mois de l’année. Un recul qui ne freine évidemment pas l’attractivité des plus belles rues commerçantes. La valeur locative "prime" dépasse ainsi désormais le cap symbolique des 10 000 euros HT par mètre carré et par an sur les Champs Elysées. Et ce sont les valeurs locatives secondaires de ces principaux axes qui se trouvent à présent attaquées, selon CBRE.

Quant aux commerces de périphérie, ils ont connu un tassement de leur activité, notamment dû à la hausse du prix des carburants. Si certains sites de premier plan comme l’Atoll d’Angers connaissent une bonne commercialisation, le cabinet souligne que de nombreux projets doivent faire face à un taux de vacance important. Mais ces zones périphériques n’en demeurent pas moins attractives pour les enseignes, principalement en raison de leurs valeurs locatives moins élevées que les autres sites. Les enseignes à faibles marges y trouvent également la possibilité d’y implanter plus facilement des locaux de grande taille.

Pour les enseignes, l’heure n’en reste pas moins à l’optimisation des réseaux. Au passage, cela provoque chez ces dernières des prises de positions moins rapides. "Toutefois, les arbitrages se font à présent 'ouvertement' " constate CBRE. Le cabinet souligne en outre les difficultés de financement connues par de nouvelles sociétés, rendant difficile l’accompagnement des nouveaux concepts.

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