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Johanna Sebag du bureau de presse Dresscode: "L'exigence des marques s'est accrue"

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21 sept. 2011

Johanna Sebag, Dresscode
Johanna Sebag.
Si Johanna Sebag ne dit pas pour combien de marques travaille son bureau de presse, Dresscode, on peut tout de même citer aléatoirement des noms comme Maje, Simone Pérèle, Tosca Blu, Gas Bijoux et depuis peu Brigitte Bardot ou American Vintage. En six ans d'existence, le portefeuille s'est étoffé et diversifié pour répondre à toutes les demandes de la presse, de la femme haut de gamme à la plus accessible, de l'homme à l'enfant, de la lingerie au bijou.

Le bureau devra d'ailleurs déménager début 2012, toujours dans le quartier Etienne Marcel, pour bénéficier d'une plus grande surface de 500 m². Dresscode passe donc une nouvelle étape en repoussant ses murs et ses frontières.

FashionMag.com: Vous installez une filiale à Madrid en cette rentrée, pourquoi là-bas en ce moment ?
Johanna Sebag: Nous venons en effet d'ouvrir un bureau Dresscode dans la capitale espagnole, c'est une opportunité que j'ai eu puisqu'une de mes anciennes collaboratrices vit là-bas. La situation espagnole est certes difficile, mais nous avons constaté qu'il y avait une vraie demande des marques françaises pour l'Espagne et de la presse espagnole pour les marques françaises.

FashionMag.com: Quel est l'argument qui force aujourd'hui la décision des marques pour un bureau de presse ou un autre ?
JS: La visibilité dans la presse bien sûr ! Au-delà de ça, nous essayons d'apporter une réponse marketing globale. Notre rôle se rapproche désormais plus du consulting en communication.

FashionMag.com: Quelles sont les autres évolutions que vous percevez aujourd'hui ?
JS: Il a fallu apporter une réponse spécifique à l'émergence des médias en ligne. Il a d'abord fallu faire de la pédagogie auprès des marques, mais aujourd'hui, elles réclament que l'on quantifie également les retombées internet dans nos bilans. Nous avons un binôme dédié au web, avec une partie pour les médias classiques et l'autre pour les blogs, qui représentent un portefeuille de 200 sites tout de même.
Autre évolution à noter, le fait qu'il y ait de plus en plus d'hebdomadaires et moins de mensuels augmente la pression des clients. Alors qu'elles voulaient une parution par mois, aujourd'hui les marques veulent être présentes dans tous les numéros. Cette exigence accrue nous a naturellement conduits à renforcer les équipes.

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