La star des sandales en cuir made in Saint-Tropez vient de relooker son magasin parisien. L’occasion de revenir sur un succès qui se poursuit depuis 1933 à la plage comme à la ville.

La nouvelle boutique K.Jacques à Paris

K.Jacques est associée à la ville de Saint-Tropez depuis que la famille Keklikian y a lancé son affaire en 1933. Leur idée: imaginer une chaussure simple et authentique en cuir souple qui résiste au sel de la mer.

De Saint-Tropez où K.Jacques dispose de deux boutiques en propre (rue Allard et rue Seillon) à Paris, la sandale en cuir séduit même les citadins. D’ailleurs, au 4, rue Pavé (IVème) c’est un tout nouveau concept qui accueille aujourd’hui l’ensemble des collections. Ainsi, la boutique a été entièrement rénovée par l’architecte milanais Adalberto Pironi. Plus moderne, la surface de vente est passée de 11 à 20 mètres carrés répartis sur deux niveaux plus une mezzanine permettant un maximum de circulation.

L’espace se veut l’expression de la personnalité de la marque avec une ambiance naturelle et épurée comme le style des produits. Principal matériau utilisé, le bois a été associé à une structure métallique.
Aux côtés des modèles K.Jacques, l’offre de la boutique a également été complétée par les espadrilles Awalo, dernier fabricant français, les écharpes de la marque Vénitienne Golden Gooze et la maroquinerie de l’artisan Sammy.

Toujours basée à Saint-Tropez où est également réalisée la fabrication des sandales, K.Jacques est dirigée depuis 1989 par Bernard Keklikian, fils de Jacques. C’est lui qui a pris la décision de développer l’export. Aujourd’hui la marque qui réalise 4 millions d’euros de chiffre d’affaires vend à 60 % à l’étranger dont les Etats-Unis, l'Europe, l'Asie et même l'Australie. "Nous avons chaque jour des demandes pour ouvrir des boutiques mais je refuse car je ne souhaite pas sous-traiter, explique Bernard Keklikian. Notre savoir-faire est ici et nous sommes une société familiale".

Deux modèles K.Jacques

K.Jacques garde donc son rythme artisanal de production soit environ 50 000 paires par an. L’atelier se trouvant à Saint-Tropez et employant 35 personnes.
Avec un choix de 150 couleurs et 200 modèles par saison et des matières variées (veau, chèvre velours, cuir imprimé façon zèbre ou reptile, jusqu’au très luxe alligator ou galuchat), le prix d’une paire de Tropézienne varie de 150 euros à 1 200 euros pour le sur-mesure.

Un savoir-faire qui séduit même les créateurs qui font régulièrement appel à la marque pour des créations uniques. C’est le cas de Vanessa Bruno, Karl Lagerfeld, Catherine Malandrino… Les toutes dernières à venir seront signées Opening Ceremony, Golden Goose ou encore Duro Olowu.