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L'ESSEC et le Château de Versailles s'associent pour promouvoir "l'excellence française"

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22 janv. 2016

L'ESSEC et le Château de Versailles ont signé, vendredi, un partenariat et créé une chaire d'enseignement visant à transmettre « les arts et métiers d'exception » et à promouvoir « l'excellence française ».

Le chateau de Versailles: un luxe à la française - AFP


« Le Château de Versailles est une référence mondiale pour de nombreux métiers d'art et les créateurs du XVIIIe siècle sont une source d'inspiration pour ceux du XXIe », a déclaré à l'AFP Catherine Pégard, présidente du Château de Versailles.

« Ce lien invisible et intemporel entre le passé et le présent que constituent les métiers d'art contribue au rayonnement de la France. C'est donc tout naturellement que nos deux institutions se sont rapprochées », a-t-elle ajouté à l'occasion de cette signature à Versailles.

Le partenariat va notamment permettre aux étudiants de l'ESSEC (Ecole supérieure des sciences économiques et commerciales) d'effectuer des stages au sein du Château de Versailles.

Les deux institutions vont aussi développer conjointement des modules d'enseignement pour les étudiants qui se destinent aux métiers du management de la culture et de l'art.

Pour ses promoteurs, l'objectif du partenariat est aussi de permettre « de faire rayonner le savoir-faire à la française en Asie » en s'appuyant sur l'ancrage que constitue dans la région le campus ouvert par l'ESSEC à Singapour en 2005.

Autre volet de l'association, la création au sein de l'ESSEC d'une nouvelle chaire d'enseignement baptisée « Savoir-faire d'exception » à laquelle sont associés plusieurs grands groupes de luxe (Chanel, LVMH et Van Cleef et Arpels).

Une vingtaine d'étudiants seront concernés par ce cursus à compter de la rentrée 2016.

« On oublie souvent que, derrière le secteur du luxe, il y a des savoir-faire qui se sont accumulés au fil des siècles dans de petites entreprises artisanales qui travaillent pour le compte de grandes maisons », a expliqué Jean-Michel Blanquer directeur général de l'ESSEC.

« Cet écosystème du luxe, de l'art et de la culture suppose qu'on sache former nos étudiants à la reprise d'une PME ou, lorsqu'ils travaillent pour de grandes marques de luxe, à établir le lien avec ces petites entreprises », a-t-il souligné.

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