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9 oct. 2020
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La filiale française du chausseur Aldo liquidée, six emplacements à reprendre

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9 oct. 2020

Une nouvelle enseigne de mode internationale accuse le coup en France. Après le départ de Forever 21 ou la réduction de périmètre de Gap, intervenus avant la crise sanitaire, c'est au tour du chausseur canadien Aldo de battre en retraite dans l'Hexagone. Alors qu'il est en difficulté sur son marché domestique où il a demandé la protection du tribunal en mai, sa filiale tricolore a été liquidée par le tribunal de commerce de Paris le 6 août dernier. Ses six boutiques françaises ont cessé leur activité et leurs emplacements sont à reprendre.


L'intérieur du magasin Aldo du Forum des Halles à Paris - Westifeld Forum des Halles


Aldo avait débarqué en France en 2011 avec la ferme intention de diffuser à large échelle ses souliers et accessoires féminins milieu de gamme.

L’enseigne a compté jusqu’à une dizaine de points de vente sur le territoire national, et y a réalisé en 2019 un chiffre d’affaires de 8,9 millions d’euros, selon les données de société.com. Mais la pandémie a précipité ses difficultés, et Aldo a rationalisé ses activités à l'export. 

Dans le cadre de cette liquidation judiciaire, la mise en vente de six boutiques françaises du chausseur a donc été enclenchée. Quatre sont installées en Ile-de-France : ces unités franciliennes sont situées au sein du centre commercial du Forum des Halles à Paris, et dans les pôles So Ouest (Levallois-Perret), Les Quatre Temps (La Défense), et Aéroville (Roissy).

En régions, Aldo était présent dans le centre commercial des Terrasses du Port à Marseille ainsi qu'au sein de Confluence à Lyon. Les marques et investisseurs intéressés par ces fonds de commerce doivent déposer leurs offres de reprise avant le 12 octobre à 17h.
 
Asphyxiée par une dette approchant les 300 millions de dollars canadiens, l’entreprise montréalaise fondée en 1972 par Aldo Bensadoun a sollicité début mai 2020 l’ouverture d’une procédure judiciaire au Canada, invoquant la loi locale sur les arrangements avec les créanciers des compagnies (LACC). Selon le journal local La Presse, la société prévoit de passer de 725 à 400 magasins dans le cadre de sa restructuration.

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