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La Halle : Vivarte espère augmenter le nombre de salariés reclassés

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9 juil. 2020

Paris, 9 juil 2020 (AFP) - Des "actions" vont être entreprises pour augmenter le nombre de reclassements de salariés de La Halle, a annoncé jeudi le groupe Vivarte, au lendemain de la décision du tribunal de commerce de Paris d'autoriser la reprise partielle de l'enseigne.


La Halle



Selon le jugement prononcé mercredi et dont l'AFP a obtenu une copie, 366 magasins de l'enseigne de vêtements et de chaussures sont repris par Beaumanoir (propriétaire de Morgan), 128 par Chaussea (basée en Meurthe-et-Moselle) et 14 par l'enseigne héraultaise Chauss 34.

"La combinaison des offres de ces quatre acteurs du marché du vêtement et de la chaussure permet la préservation de 3.116 emplois en CDI, dont 155 sur le site de la Malterie à Châteauroux, ainsi que de 508 magasins", affirme Vivarte dans un communiqué.

Selon Karim Cheboub, délégué CGT de La Halle, le nombre d'emplois préservés s'élève même à 3.334, si l'on tient compte des salariés en CDD, sur quelque 5.500 salariés en tout (dont 5.054 CDI).

Le syndicaliste a déclaré jeudi à l'AFP qu'en l'état actuel du plan de cession, 1.938 personnes en CDI feraient l'objet d'un licenciement via un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE).

Vivarte, qui a présenté ce plan de cession jeudi matin aux instances représentatives du personnel lors d'un CSE, espère en diminuer le nombre.

"Dans un souci de préservation de l'emploi, des actions pour céder les baux exclus du plan de cession vont être déployées dans le courant du mois de juillet, pour favoriser le reclassement externe des salariés non repris dans les différentes offres des cessionnaires", souligne le groupe, qui ne compte plus désormais que deux enseignes, Caroll et Minelli.

Selon une source proche du dossier, ces actions de cession de baux devraient notamment être prises en faveur de distributeurs alimentaires (Carrefour, Franprix/Monoprix, Lidl) ou d'autres secteurs (Optical Center, King Jouet) qui s'étaient portés candidats à la barre du tribunal.

Une vingtaine de candidats au total avaient défendu leur projet lors d'une audience le 29 juin.

Aucun cependant ne souhaitait reprendre en totalité l'enseigne qui, lors de son dernier exercice clos fin août 2019, avait réalisé un chiffre d'affaires annuel de 847 millions d'euros, pour une perte nette de 39 millions.

Elle avait été placée en redressement judiciaire le 2 juin.

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